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Fusillade de Bruxelles: une Française parmi les quatre morts

La fusillade dans le Musée juif de Bruxelles samedi a fait une 4ème victime dimanche, un jeune homme belge d'une vingtaine d'années, qui travaillait comme réceptionniste au musée, a succombé à ses blessures. Les autres victimes sont une Française et un couple de touristes israéliens. François Hollande a fait part ce dimanche matin de sa solidarité à l'égard de la Belgique.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
  (Le site de la fusillade passé au crible par la police scientifique © REUTERS | Eric Vidal)

Quatre morts : le bilan de la fusillade qui s'est produite ce samedi après-midi dans le Musée juif de Bruxelles s'est aggravé dimanche après-midi. Le jeune Belge blessé est décédé de ses blessures, a indiqué le président de la Ligue belge contre l'antisémitisme.  Agé d'une vingtaine d'années, le jeune homme travaillait comme réceptionniste au musée. Les autres victimes sont un couple de touristes israéliens et une Française.

"L'auteur était probablement seul, il était bien préparé et il était armé", a indiqué la procureure du Roi. "Nous sommes toujours à la recherche active de cet auteur" , a-t-elle précisé. Il s'agit de l'homme que les caméras de surveillance montrent en train de quitter à pied le musée, peu avant 16h, après la fusillade dans le Musée juif  dans une petite rue près de la place du Sablon. Selon des témoins, cet homme portait "un sac noir". Il aurait tiré entre six et douze coups, dans le visage et la gorge des victimes avant de prendre la fuite. Tous les hommes mobilisables sont mobilisés pour le retrouver indiquent les autorités belges. Et la sécurité a été renforcée devant tous les lieux fréquentés par la communauté juive.

Toutes les pistes "restent ouvertes"

Alors que l'enquête vient de commencer,  les autorités belges indiquent que "toutes les pistes" restaient "ouvertes" et qu'elle ne pouvait confirmer qu'il s'agissait d'un "acte terroriste ou antisémite".

 

Dans un communiqué publié samedi soir, le  Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, était lui catégorique : cet acte est "la conséquence de l'incitation incessante à la haine contre les Juifs et leur Etat". Le Musée juif, le lieu est symbolique, comme la mort annoncée de deux Israéliens.

Yigal Palmor, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a commenté la mort des deux Israéliens en direct sur France Info : "Comme les autres victimes, ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Et ils avaient l'infortune d'appartenir probablement à un groupe que le tueur n'aimait pasCet acte est clairement antisémite. Et il visait une cible juive, le Musée juif, et cela à la veille des élections européennes, dans la capitale européenne, une symbolique forte qui nous choque." 

 

 

INFO 5H - 9H 25.05.2014 Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères

 

 

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"Les préjugés antisémites " arment "les bras de fanatiques" (CRIF)

"Ma première pensée va aux familles des victimes. Ces braves gens se rendaient dans un lieu de culture. Comment auraient-ils pu imaginer qu'ils seraient assassinés par un barbare fanatisé. Quand on critiquait Dieudonné, on nous disait 'vous exagérez, ce n'est pas si grave' et maintenant on voit où mènent les préjugés antisémites. Ces préjugés sont en train d'armer les bras de fanatiques ou de simples d'esprit " a réagi Roger Cukierman, le président du Crif, en direct sur France Info.

 

 

INFO 9H - 13H 25.05.2014 Roger Cukierman, président du CRIF

 

 

 

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