Géorgie : la colère de la rue est violemment réprimée
Devant la porte du Parlement géorgien, des tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Les manifestants sont tenus à distance par des coups de canon à eau et des gaz lacrymogènes alors qu’ils tentent de se mettre à l’abri derrière des poubelles. Un peu plus tôt, ils étaient des dizaines de milliers dans les rues de la capitale, Tbilissi, pour dire "non" au projet de loi sur l’influence étrangère. Un projet de loi jugé par ses détracteurs comme similaire à une législation russe, utilisée pour réprimer l’opposition.
La France et les États-Unis très inquiets
S'il est adopté, le projet de loi empêcherait la Géorgie d’adhérer à l’Union européenne alors que sa candidature est officielle depuis décembre dernier. Le texte doit encore passer en troisième lecture au Parlement et la présidente, en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Si l’Europe et les États-Unis se sont dits très inquiets de la situation, le Kremlin y voit, lui, une opportunité de renforcer son emprise sur la Géorgie. L'ONU a, quant à elle, demandé le retrait du projet de loi.
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