Roumanie : la Cour constitutionnelle valide les résultats du premier tour de l'élection présidentielle

Le second tour opposera deux candidats qui ont créé la surprise, la centriste Elena Lasconi et Calin Georgescu, admirateur de Vladimir Poutine.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Une femme vote pour le premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie, dans un bureau de Bucarest, le 24 novembre 2024. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Le recours n'a pas abouti. Après un nouveau décompte des voix, la Cour constitutionnelle roumaine a validé, lundi 2 décembre, les résultats du premier tour de l'élection présidentielle, ouvrant la voie à un duel entre la maire centriste Elena Lasconi et le candidat d'extrême droite Calin Georgescu, le 8 décembre.

La juridiction "a décidé de confirmer et d'entériner les résultats des élections du 24 novembre et d'organiser le second tour le 8 décembre", dit-elle dans un communiqué.

"Pas de fraudes susceptibles d'altérer le résultat"

Elle avait été saisie par Cristian Terhes, eurodéputé et candidat malheureux au premier tour du scrutin, qui accusait plusieurs bureaux de votes d'irrégularités en faveur d'Elena Lasconi. Le recomptage "n'a pas révélé de fraudes susceptibles d'altérer le résultat des élections", a déclaré à la presse le président de la Cour, Marian Enache.

La Cour constitutionnelle avait rejeté un autre recours, reçu "tardivement", qui dénonçait le financement opaque de la campagne de Calin Georgescu, le vainqueur surprise du premier tour. Les autorités roumaines, de leur côté, ont accusé la plateforme TikTok de lui avoir accordé un "traitement préférentiel", ce que le propriétaire chinois du réseau social a démenti. Des manifestations ont été organisées pour protester contre le résultat de cet admirateur de Vladimir Poutine.

Entre les deux tours de la présidentielle, les élections législatives se sont tenues dimanche et ont débouché sur un Parlement fragmenté, avec seulement 22% des voix pour les sociaux-démocrates (PSD) au pouvoir, et une percée du parti d'extrême droite AUR (18%), premier de trois partis d'un bloc nationaliste qui rassemble près de 32% des suffrages au total.

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