Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Emmanuel Macron : "Nous puiserons dans l'exemple de Helmut Kohl ce qu'il nous faut pour avancer ensemble"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le chef de l'Etat français assistait, samedi 1er juillet, à l'hommage rendu au chancelier allemand au Parlement européen à Strasbourg.

Le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, a salué en Helmut Kohl, samedi 1er juillet à Strasbourg, un "interlocuteur privilégié" de la France, "un allié essentiel", et "plus que cela, un ami". "Nous sommes ici pour saluer sa trace dans l'histoire", a ajouté le président français lors de cet hommage rendu au Parlement européen à l'ancien chancelier allemand, mort le 16 juin à l'âge de 87 ans.

"Voilà les leçons de Helmut Kohl à la France et à tous les Européens : le pragmatisme, le sens du réel, l'habileté politique sont formidablement utiles, mais ils ne construisent rien, a poursuivi le président de la République. Ce sont les idéaux éclairés par l'amitié et l'épaisseur d'une vie qui donnent corps à nos projets, qui les font durer. C'est à cela qu'avec Angela Merkel, je souhaite redonner un sens, une réalité, une densité." 

"L'histoire aura aussi à nous juger"

"L'histoire, un jour, aura aussi à nous juger (...) Ce qu'elle retiendra en notre faveur, c'est la sincérité de notre attachement à la paix, et à la concorde entre les peuples. C'est notre engagement au service de ce projet européen qui en est la condition. (...) Nous puiserons dans son exemple [celui de Helmut Kohl] ce qu'il nous faut pour avancer ensemble, le courage et l'espérance", a-t-il conclu

Le cercueil recouvert du drapeau européen et porté par huit militaires allemands avait été installé sur un catafalque érigé au centre de l'hémicycle pour cette cérémonie sans précédent dans l'histoire de l'Union européenne. Une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernements, un ancien souverain et plusieurs centaines de personnalités y assistaient.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.