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Intervention en Centrafrique : Hollande veut un label européen

"La France assume la part la plus périlleuse de la mission mais nous souhaitons qu'il y ait une présence d'Européens à nos côtés" a affirmé le président de la République ce jeudi soir à Bruxelles. Au cours du Conseil européen qui se poursuit ce vendredi à Bruxelles, il va demander à ses partenaires d'envoyer suffisamment de soldats sur place pour que l'intervention bénéficie de fonds européens.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Laurent Dubrule Reuters)

La France n'est plus tout à fait seule en Centrafrique. L'Allemagne, le Royaume Uni, la Belgique, la Pologne, l'Espagne et les Pays-Bas apportent un "soutien logistique très important" a assuré ce jeudi soir François Hollande. Et il a assuré que la Pologne allait aussi envoyer sur place  "un avion Herculès C-130 pour trois mois et 50 soldats sur place pour le faire voler et le soutien logistique ". De son coté la Belgique est prête à "discuter " de l'idée de participer à la sécurisation de l'aéroport de Bangui, avec l'envoi de 150 militaire.

Des décisions qui restent à confirmer. Mais si c'était le cas, l'intervention française pourrait être "considérée comme une opération européenne et il y aura des financements".

Mais la participation, sur le terrain, d'un ou de deux pays pourrait ne pas être suffisante. D'où le plaidoyer du président français : "Nous n'avons pas besoin de beaucoup de troupes supplémentaires, mais d'une  présence".  Une "présence" indispensable pour obtenir un label européen et donc les financements du fonds Athena, un mécanisme décidé en 2001, mis en oeuvre en 2004 pour couvrir une partie des coûts communs des Etats membres engagés dans des opérations militaires européennes.

 

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