Italie : treize décès suspects après une vaccination anti-grippe
En Italie, la méfiance commence à gagner les patients intéressés par une vaccination contre la grippe. Trois décès suspects avaient été signalés en fin de semaine dernière. Le nombre de cas est passé à treize ce lundi. La campagne de vaccination n’est pas suspendue mais six lots d’un produit du groupe suisse Novartis ont été provisoirement écartés par l’Agence italienne du médicament.
Sept régions concernées
Les décès inexpliqués lors de la campagne anti-grippe en Italie concernent des personnes âgées qui venaient de se faire vacciner. Le phénomène n'est pas localisé puisque ces patients sont originaires de sept régions différentes. Le principal suspect d’une série semant la psychose, c’est le fluad, le vaccin contre la grippe produit par les laboratoires suisses Novartis. L’Agence italienne du médicament a bloqué six lots de ce produit et cinq enquêtes ont été ouvertes.
La campagne de vaccination est maintenue
Selon la ministre de la Santé italienne, Béatrice Lorenzin, les premiers tests sur le vaccin incriminé écartent tout lien de cause à effet. D’autres vérifications sont cependant en cours dont les résultats sont particulièrement attendus par les médecins, amenés à rassurer leurs patients. Un syndicat de médecins inquiet du nombre de cas suspects a même prôné la suspension générale des vaccinations dans l’attente de certitudes et de directives officielles.
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