L'ex-responsable des Serbes de Croatie (1991-95) a refusé lundi de plaider coupable ou non coupable à La Haye
Dernier fugitif recherché par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), Goran Hadzic y a comparu lundi pour la première fois.
Il doit répondre de 14 chefs d'accusation dont ceux de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre pour ses agissements pendant la guerre en Croatie, dont le massacre de Vukovar.
Au cours de cette première audience, Goran Hadzic pouvait plaider coupable ou non coupable avant, s'il le souhaite, de bénéficier d'un délai de 30 jours avant que la question lui soit de nouveau posée.
En fuite depuis 7 ans, Goran Hadzic avait été arrêté mercredi matin, à une centaine de kilomètres au nord de Belgrade. Il était la dernière des 161 personnes mises en accusation par le TPIY à être toujours en fuite.
Il a été autorisé à se rendre vendredi matin, pendant près d'une heure, au chevet de sa mère, malade et âgée, à Novi Sad. Puis il a été extradé vers la Haye.
Il résidait à Novi Sad (nord de la Serbie) avant de disparaître, en juillet 2004, quelques heures après que les autorités serbes eurent reçu l'acte d'inculpation du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie le concernant.
Goran Hadzic est le 44e et dernier inculpé que la Serbie devait remettre à la justice internationale.
Son transfèrement vers la Haye intervient deux mois après la capture, en Serbie également, de Ratko Mladic, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie et l'un des principaux inculpés du TPIY pour les guerres des années 90.
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