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L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko reste en prison

La cour de cassation ukrainienne a rejeté ce matin le pourvoi de l'ancien Premier ministre et confirmé sa condamnation pour abus de pouvoir. Une affaire critiquée par l'étranger et par l'opposition ukrainienne, qui y voit une motivation politique.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Anatolii Stepanov Reuters)

Une grève de la faim et les
pressions diplomatiques
n'auront rien changé. La Haute cour d'Ukraine a décidé
de confirmer la condamnation de l'ex-Premier ministre. "Les
juges de la cour sont arrivés à la conclusion que l'appel n'était pas
recevable"
, a déclaré le juge Olexander Yelfimov. Hospitalisée pour des hernies discales, Ioulia Timochenko n'était pas présente à
l'audience.

Pas de législatives pour Timochenko

En octobre dernier Ioulia Timochenko
avait été condamnée à sept ans de prison pour abus de
pouvoir
dans la signature d'un contrat gazier avec la Russie jugé désavantageux
pour le pays du temps où elle était chef du gouvernement. Un procès que l'Union
européenne et les Etats-Unis ont jugé politique, l'égérie de la "Révolution
orange" de 2004 étant la principale opposante du président ukrainien
Viktor Ianoukovitch. Sa condamnation l'empêche en effet de participer aux élections
législatives prévues en octobre.

L'UE "profondément déçue" par la confirmation de la condamnation

Une centaine de
sympathisants manifestaient devant le palais de justice à Kiev, exhibant des
pancartes de soutien à l'opposante et réclamant "la fin de la répression
politique"
. Ses avocats ont saisi la Cour européenne des droits de l'homme
(CEDH) qui a entamé mardi l'examen de l'affaire et se prononcera
ultérieurement.

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