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La cour d'assises de Paris a rejeté les demandes de renvoi du procès déposées par la défense. L'audience peut continuer.

Les avocats de l'accusé avaient soulevé des exceptions de nullité. La cour les a toutes rejetées.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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André Bamberski (à gauche), père de Kalinka, accuse Dieter Krombach (à droite) d'avoir violé et tué sa fille. (BORIS HORVAT/FAMILY ALBUM / BAMBERSKI FAMILY ALBUM / AFP)

Les avocats de l'accusé avaient soulevé des exceptions de nullité. La cour les a toutes rejetées.

Deux arguments principaux appuyaient la demande de la défense : les conditions d'interpellation à ses yeux contestables du médecin allemand, et l'incompatibilité juridique du procès français avec le classement de cette affaire par la justice allemande.

Au premier jour d'audience, les avocats de l'accusé avaient avancé une thèse nouvelle: l'implication d'un général français dans l'enlèvement de Dieter Krombach en 2009, en Allemagne. "A la lecture de la procédure, il n'apparaît pas établi que ce général soit intervenu dans l'enlèvement de Dieter Krombach", a répondu la cour mercredi, ajoutant que même si c'était le cas, cela ne signifierait en rien que l'Etat français est impliqué.

En mars 2011, la cardiologue clamait à nouveau son innocence et disait souffrir de problèmes de mémoire.

L'ancien médecin allemand Dieter Krombach, 76 ans, comparaît pour le meurtre en 1982 de sa belle-fille Kalinka Bamberski, retrouvée morte dans son lit au domicile familial. La justice allemande a classé l'affaire en 1987 mais la justice française, saisie par le père de l'adolescente André Bamberski, a considéré suffisantes les charges contre le médecin pour le renvoyer aux assises.

C'est son enlèvement en Allemagne en 2009, commandité par M. Bamberski, qui a permis son interpellation en France et l'organisation du procès d'assises. Entamé au printemps dernier, celui-ci avait dû être renvoyé en raison de la santé défaillante de l'accusé. Il est reprogrammé jusqu'au 21 octobre.

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