Après le Brexit, l'Essec invite les universités britanniques à s'installer en France
Après le vote en faveur du Brexit, en juin 2016, la France tente d'attirer les étudiants britanniques. L'Essec, invite même les universités et écoles d'Outre-Manche à venir s'installer en France.
Le Brexit adopté par les Britanniques, en juin 2016, a provoqué une onde de choc à l'époque en Europe. Mais près d'un an et demi plus tard, certains pays de l'Union européenne commencent déjà à penser et à anticiper la sortie du Royaume-Uni de l'UE, pour en tirer avantage.
Attirer les étudiants et les chercheurs britanniques
Après avoir déroulé le tapis rouge aux financiers installés en Grande-Bretagne, la France se met à draguer les universités britanniques. L'Essec, l'une des plus prestigieuses écoles de commerces françaises, invite ces facultés et leurs chercheurs à venir s'installer son son campus de Cergy-Pontoise, en région parisienne.
Les universités britanniques invitées à rejoindre le campus international de l'Université Paris Seine #COMUE https://t.co/feda2f7S8N pic.twitter.com/qLWVONAOIo
— ESSEC BusinessSchool (@essec) February 15, 2017
Jean-Michel Blanquer, le directeur général de l'Essec y croit. Selon lui, les universités britanniques auront tout à y perdre avec le Brexit. "Il y a d'abord la fin des crédits de recherche à moyen terme pour eux. Or, aujourd'hui, le Royaume-Uni est le pays qui bénéficie le plus de ces crédits de recherche de l'UE, c'est pratiquement un milliard d'euros" explique-t-il. Mais ce n'est pas tout, l'attractivité internationale de ces facs sera remise en cause. "Des étudiants qui autrefois seraient allés en Angleterre, ne vont pas y aller [à l'avenir]" affirme le responsable de l'école.
Une belle opportunité pour l'Essec
L'Essec propose donc à ces universités ou écoles de déménager ou au moins de créer des extensions en France à Cergy-Pontoise, sur son futur grand campus international. "Nous lançons un appel à phosphorer ensemble, à avoir des idées ensemble. C'est donc un appel à idées qui sera, ensuite, dans un deuxième temps, un appel à projet" précise Jean-Michel Blanquer. "Il y a la possibilité de travailler ensemble quelles que soient les péripéties politiques" conclut-il.
C'est un appel à idées qui sera, dans un deuxième temps, un appel à projets
Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'Essecà franceinfo
Pour l'école de commerce française, ce serait surtout un partenariat gagnant-gagnant avec d'avantage de notoriété à l'international pour elle. Selon la direction de l'Essec, des premiers contacts ont déjà été établis avec des universités ou des écoles britanniques.
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