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Après le Brexit, le port de Cherbourg enregistre un trafic plus important en janvier

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Après le Brexit, le port de Cherbourg enregistre un trafic plus important en janvier
Après le Brexit, le port de Cherbourg enregistre un trafic plus important en janvier Après le Brexit, le port de Cherbourg enregistre un trafic plus important en janvier (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - T. Paga, M. Beaudouin, P. Bouvier
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Le port de Cherbourg (Manche) est devenu l’un des ports les plus convoités de France. Son trafic de fret a été multiplié par trois depuis l’entrée en vigueur du Brexit, le 1er janvier. Les transporteurs préfèrent en effet contourner l’Angleterre par la mer pour livrer en Irlande, en évitant les formalités d’entrée sur le sol britannique. 

Depuis l’entrée en vigueur du Brexit, le 1er janvier, le port normand de Cherbourg (Manche) vit une situation inhabituelle : 9 000 camions y ont transité en un mois, soit trois fois plus que l’année précédente à la même période. Et pour cause, les chauffeurs venus d’Irlande évitent à tout prix de passer par l’Angleterre. "Il y a trop d’attente avec les papiers à faire, sans compter le coronavirus. Tout ça prend beaucoup de temps, c’est mieux de venir directement au port de Cherbourg depuis l’Irlande", confirme Allan Roberts, un conducteur de poids lourds.

Une traversée de l’Angleterre devenue "impossible"

Selon des négociants en chevaux, tout juste arrivés de Suède, pour passer par le Royaume-Uni, ils devraient se plier à deux visites de vétérinaires en plus, et tout autant de tracasseries administratives. "Il faut un certificat pour le camion pour passer en Angleterre, ça, c’est nouveau, et il y a les papiers pour les chevaux qui doivent être faits deux fois, pour entrer et pour sortir. Ça devient impossible", explique John O’Donovan. Pourtant, avant le Brexit, la route de Cherbourg, plus longue, n’était pas privilégiée par les Irlandais, puisqu’il leur fallait 17 heures de bateau de Dublin à la pointe normande, contre 11 heures par l’Angleterre.

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