Brexit : des contrôles sanitaires renforcés aux frontières
Quels contrôles seront effectués à la frontière pour les échanges de végétaux et d’animaux vivants ? C’est l’un des points les plus sensibles de l’accord qui doit être passé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
À l’aéroport de Liège (Belgique), un avion islandais se pose dans la nuit. Il transporte à son bord une quarantaine de poneys et d’étalons islandais élevés en plein air. Première étape du transit, les chevaux sont acheminés vers un bâtiment dédié. Chaque animal possède un passeport. Suivent alors les contrôles physiques et vétérinaires. Les chevaux ont majoritairement été achetés par des particuliers, et seront ensuite placés chacun dans un box, dans le respect des règles du bien-être animal.
Un protocole renforcé
Place ensuite aux cargaisons de végétaux. Des dizaines de milliers de roses en provenance d’Éthiopie viennent d’arriver et sont destinées à la vente aux Pays-Bas. Elles sont passées au crible, afin de vérifier s’il ne reste pas d’insectes nuisibles. Pierre Salmon, contrôleur de l’Agence sanitaire belge, cherche notamment des "agents pathogènes". L’examen des lots et la prise d’échantillons est systématique. Avec le Brexit, le Royaume-Uni sera soumis à des contrôles plus poussés et plus onéreux. Il faudra notamment présenter des "certificats phytosanitaires", explique Stéphanie Maquoi, porte-parole de l’Agence sanitaire belge.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.