Brexit : la France se dit prête à opposer son veto en cas de mauvais accord
Alors que les négociations patinent, le président du Conseil européen, Charles Michel, a de son côté assuré que les 27 resteraient unis "jusqu'à la dernière seconde".
"S'il y avait un accord qui n'était pas bon (...) nous nous y opposerions". Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes a déclaré, vendredi 4 décembre, que la France pourrait opposer son veto à un accord commercial post-Brexit, s'il ne répond pas à certaines exigences, notamment en matière de pêche. "La France a comme tous ses partenaires un droit de veto, et nous ferons notre propre évaluation de ce projet d'accord s'il existe. Nous le devons à nos pêcheurs et à d'autres secteurs économiques", a déclaré Clément Beaune, au micro d'Europe 1.
Clément Beaune sur le Brexit : "Je veux croire que l'on trouve un accord, un bon accord."#Europe1 pic.twitter.com/e2604F6IJ1
— Europe 1 (@Europe1) December 4, 2020
"Nous allons tenir bon jusqu'au bout"
Dans la matinée, le président du Conseil européen, Charles Michel, a de son côté assuré que les 27 resteraient unis "jusqu'à la dernière seconde" des négociations post-Brexit face au Royaume-Uni. "Nous allons tenir bon jusqu'au dernier moment, la dernière seconde de ce processus, pour garantir l'unité entre nous", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse.
Mais les négociations, qui ont repris samedi à Londres, butent toujours sur trois points : l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, les garanties réclamées à Londres en matière de concurrence et la manière de régler les différends dans le futur accord. Les négociateurs sont sous une pression de calendrier croissante car la rupture définitive entre l'UE et le Royaume-Uni aura lieu le 31 décembre, date à laquelle les Britanniques cesseront d'appliquer les normes européennes.
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