Brexit : les professionnels du cheval s'inquiètent
Les courses hippiques ont beaucoup à perdre en raison du Brexit. Chaque année, près de 25 000 chevaux se déplacent entre le Royaume-Uni, la France et l'Irlande. Les professionnels tentent de sauver leur activité.
C'est l'une des phases délicates avant le transfert des chevaux. La préparation est destinée à rassurer la jument. Puis on lui pose l'équipement du voyage : des protections des pattes et de la queue. Enfin, le cheval est monté dans le box aménagé. C'est la routine pour les écuries Mathy qui vendent et achètent des chevaux adultes dans le monde entier. Mais l'hypothèse d'un "no-deal" est un casse-tête pour ce propriétaire d'écurie. Combien de temps ses chevaux destinés aux concours hippiques seront-ils bloqués aux frontières ? Y aura-t-il suffisamment de vétérinaires, y compris la nuit, pour les contrôles ?
Un retour vers le passé
Pour François Mathy, un Brexit dur serait un mauvais retour dans le passé. "On devait faire des certificats vétérinaires, faire venir un vétérinaire, s'arrêter aux frontières pendant quelques fois plusieurs heures", explique le propriétaire des écuries Mathy. Plus de 25 000 chevaux de course ou d'élevage se déplacent chaque année entre le Royaume-Uni, la France et l'Irlande. Aujourd'hui, personne ne sait quels seront les tests ou les documents sanitaires exigés.
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