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Brexit : Londres exclut de prolonger les négociations commerciales en 2021 en cas d'échec cette année

A un peu plus de trois semaines de l'échéance, Londres et Bruxelles ne sont toujours pas arrivés à s'entendre sur l'accord de libre-échange espéré.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les drapeaux britannique et européen à Sangatte, dans le Pas-de-Calais, en avril 2019. (MAXPPP)

Un refus catégorique. Le gouvernement britannique exclut de prolonger les négociations commerciales post-Brexit avec l'Union européenne en cas d'échec à arriver à un compromis d'ici à la fin de cette année. "Nous sommes prêts à négocier tant qu'il reste du temps disponible, si nous pensons qu'un accord reste possible", déclare à la presse le porte-parole du Premier ministre Boris Johnson, ce lundi 7 décembre. Interrogé sur la possibilité d'une reprise des discussions l'année prochaine, sur la base d'un accord provisoire destiné à éviter un "no deal" le 31 décembre, il a répondu : "Je peux l'exclure".

Des désaccords persistent

Londres a déjà refusé à de nombreuses reprises toute prolongation de la période de transition suivant la sortie du Royaume-Uni de l'UE, effective le 31 janvier dernier, pendant laquelle il continue de respecter les règles européennes. A un peu plus de trois semaines de l'échéance, Londres et Bruxelles ne sont toujours pas arrivés à s'entendre sur l'accord de libre-échange espéré. Chaque jour qui passe rend plus difficile l'adoption et la ratification d'un compromis dans les temps pour être applicable le 31 décembre à 23 heures, heure de Londres.

"Actuellement, les négociations semblent bloquées et les obstacles à des progrès demeurent", a déclaré lundi 6 décembre le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney au média public RTE. Trois sujets sont particulièrement sensibles : la pêche, la garantie d'une concurrence loyale et les moyens de résoudre les différends futurs.

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