Contrôles douaniers et sanitaires, sort des Britanniques en France : Paris accélère ses préparatifs en vue du Brexit
La Grande-Bretagne et l'Union européenne doivent trouver un accord sur leurs futures relations commerciales d'ici début novembre.
Avec ou sans accord, la France veut se tenir prête pour le Brexit. Lundi 12 octobre, Jean Castex a présidé une réunion interministérielle afin d'accélérer les préparatifs de la France en vue de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne le 1er janvier 2021, soit la fin de la période de transition pendant laquelle les règles antérieures au divorce entre Londres et Bruxelles continuaient de s'appliquer.
"Le Premier ministre a demandé que les ministères se mettent en situation de répondre rapidement à toutes les questions posées par les entreprises, les territoires et les particuliers", indique Matignon dans un communiqué. "Même si elle souhaite éviter une absence d’accord, la France se prépare à tous les scénarios, en étroite concertation avec ses partenaires européens et la Commission européenne", ajoute le texte. Objectif de ces travaux : "définir en concertation avec les professions et les territoires concernés, les modes d’accompagnement les plus appropriés pour soutenir les secteurs les plus exposés."
Une plateforme de demandes de titres de séjour pour les Britanniques résidants en France
Ainsi, une plateforme de demande de titres pour les ressortissants britanniques résidant en France sera accessible le 19 octobre. Le gouvernement a par ailleurs rappelé que 1 200 personnes ont été recrutées pour les contrôles douaniers et sanitaires aux frontières.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré samedi au président français Emmanuel Macron que Londres explorerait toutes les pistes possibles pour aboutir à un accord commercial après le 1er janvier mais que des progrès devaient être accomplis dans les prochains jours pour régler les différends, notamment sur le dossier de la pêche.
La Grande-Bretagne et l'Union européenne doivent trouver un accord sur leurs futures relations commerciales d'ici début novembre, a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat français chargé des affaires européennes Clément Beaune, réaffirmant que les Vingt-Sept n'accepteraient pas un compromis au rabais.
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