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Licences de pêche post-Brexit : "On est loin du compte pour nos pêcheurs", estime un représentant de la profession

Selon Jean-Luc Hall, le directeur général du comité national des pêches maritimes et des élevages marins, les Britanniques font preuve de "mauvaise foi".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des bâteaux de pêches français devant le port de Saint-Helier, au large de l'île de Jersey, dans la Manche. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

"Le compte n'y est pas", a regretté mercredi 29 septembre sur franceinfo Jean-Luc Hall, directeur général du comité national des pêches maritimes et des élevages marins, après l'annonce par Londres de l'octroi de douze nouvelles licences à des pêcheurs français pour l'accès aux eaux territoriales britanniques, alors que la France en réclamait 87 supplémentaires. "On est loin du compte pour nos pêcheurs qui attendent ce sésame pour pouvoir travailler comme ils travaillaient les années précédentes", ajoute-t-il.

Faire appliquer l'accord de décembre 2020

Jean-Luc Hall dénonce "une part de mauvaise foi" de la part des Britanniques : "On est en train de chercher des difficultés dans l'application d'un accord qui nous semblait clair", précise-t-il Selon Jean-Luc Hall, les Britanniques "ont choisi d'accorder ces licences à ceux qui étaient équipés de GPS ou qui ont pu prouver par d'autres moyens leur présence dans leurs eaux".

"Ce qu'on réclame depuis plusieurs mois, c'est qu'on puisse enfin jouer sur les différents leviers économiques qui permettraient de faire appliquer pleinement l'accord validé en décembre 2020", affirme Jean-Luc Hall. Il exhorte ainsi l'Union européenne à "utiliser les différents leviers pour faire pression et obtenir cette pleine application". "On attend de la Commission européenne qu'elle applique ce à quoi elle s'était engagée lors de la signature de cet accord", ajoute-t-il, se disant "soutenu par le gouvernement français".

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