La Grande-Bretagne va vendre ses parts dans Eurostar
C'est un - presque - joyau de la couronne dont la Grande-Bretagne veut se défaire : ses parts dans Eurostar. L'entreprise est prospère : elle vient d'annoncer une hausse de 10 % de ses recettes, et de 5 % de ses passagers, par rapport à l'an dernier.
Londres possède 40 % du capital, via le groupe ferroviaire public London & Continental Railways (LCR) ; la SNCF en détient 55 % ; et les 5 % restants appartiennent à la SNCB belge. En vendant ses parts, Londres devrait récupérer quelques centaines de millions d'euros.
Relancer les infrastructures britanniques
Cette vente s'inscrit dans un plan de privatisation des infrastructures : 20 miliards de livres, 24,1 milliards d'euros dans les six prochaines années. Des privatisations qui s'inscrivent dans un ambitieux plan gouvernemental d'investissements dans les infrastructures. Il faut dire que les centrales électriques sont vétustes, les aéroports, les routes et les lignes ferroviaires sont engorgés...
Ce nouveau plan d'infrastructure devrait permettre au gouvernement britannique de réaliser 375 milliards de livres d'investissements publics et privés d'ici 2030. Il y aura, par exemple, l'extension du métro de Londres, un projet à un miliard ; ou la construction d'une centrale nucléaire au Pays de Galles par le japonais Hitachi.
Les principaux assureurs britanniques ont déjà annoncé qu'ils investiraient 25 milliards de livres, 30,2 milliards d'euros, dans des projets. Un type d'investissements assez prisé, parce qu'il offre un retour indexé sur l'inflation, et parce que l'Etat s'en porte souvent garant.
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