La situation en Géorgie : confuse sur le plan militaire, dramatique sur le plan humanitaire
"Il faut maintenant que la Russie honore l'accord et retire ses troupes" a réagi le président américain George Bush.
_ Mais pour l'instant, ce retrait n'est pas effectif. Les mouvements de troupes russes "ne vont pas dans le bon sens", témoigne l'ambassadeur de France en Géorgie, Eric Fournier.
Le diplomate a pu se rendre à Gori, la ville géorgienne occupée ces derniers jours par les Russes. Il dénonce également une situation dramatique sur le plan humanitaire, avec une aide internationale qui ne parvient qu'au compte-gouttes à une population terrorisée par les combats.
Le président du Comité International de la Croix-Rouge, Jakob Kellenberger, annonce qu'il va se rendre sur place et en Russie, pour "évaluer l'impact humanitaire du conflit entre les deux pays".
_ Il sera dès demain à Tbilissi.
Les deux belligérants se battent également à coups de chiffres : le ministère géorgien de la Santé affirme qu'au moins 182 personnes (115 soldats et 67 civils) ont été tuées depuis le début du conflit, et 479 blessées.
_ La Russie évalue pour sa part à environ 1.600 le nombre de
civils tués par les troupes géorgiennes pendant leur offensive dans
la république indépendantiste géorgienne d'Ossétie du Sud.
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