Le clown de "Ça" terrifie les habitants d'une ville anglaise
Sur Facebook, l'homme au costume le plus glauque qu'on puisse trouver invite les résidents de Northampton à le photographier quand ils le croisent.
Il, ou plutôt Ça, a traumatisé une génération d'enfants. Une homme déguisé comme le clown meurtrier imaginé par Stephen King, porté à l'écran en 1990, déambule depuis plusieurs jours dans les rues de Northampton, en Angleterre. De quoi faire paniquer les habitants de cette ville du centre du pays, ainsi que les internautes, rapporte le blog Big Browser du Monde.fr, mardi 17 septembre.
"Quel cinglé !!!!", a tweeté l'un des résidents de la ville où spotter ("repérer et photographier") le curieux personnage est devenu un bon moyen de booster sa popularité sur Twitter, note un autre internaute (en anglais).
Guy going round Northampton dressed as a clown what a freak!!!! #northamptonclown pic.twitter.com/EBJqyU3Toc
— Noel Gallagher (@HarryWhyman95) September 16, 2013
Un "personnage public" inoffensif
"Si ce que je fais atteint trop de gens, je vais devoir arrêter." Sur sa page Facebook, le clown de Northampton s'est justifié, lundi. Non, il n'est pas un meurtrier, non, il ne porte pas de couteau sur lui et non, il ne frappe pas aux portes pour proposer de peindre les rebords de fenêtres sans avoir le matériel nécessaire, comme l'a rapporté le site du Northampton Herald (en anglais).
Fort de plus de 60 000 abonnés sur sa page ouverte le 13 septembre, l'homme, qui se présente comme un "personnage public" de Northampton (ville qui, à titre de comparaison, compte un peu moins de 200 000 habitants) s'est défendu de vouloir semer la panique. "Pourrez-vous me trouver ce soir ?" lance-t-il comme un défi aux habitants.
Devenu une célébrité locale, il se réjouit d'être photographié et se charge lui-même de partager les clichés de ses apparitions glauques. Mais, victime de son succès, il a mis en garde ses fans, mardi : "Je ne reposte que des photos de moi. J'ai vu circuler quelques faux clichés, ainsi que d'autres pris dans de mauvais lieux (car je ne suis pas sorti hier)". Alors, s'il ne s'agit pas du faux clown, faut-il vraiment commencer à avoir peur ?
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