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Le Fonds monétaire international a indiqué mardi que l'assainissement de l'économie espagnole restait incomplet

La quatrième économie de la zone euro inquiète bon nombre d'investisseurs qui redoutent qu'elle ne suive la voie de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, en demandant une aide internationale.Selon le FMI qui estime qu'il reste des "risques considérables" pour l'économie espagnole, les réformes doivent donc être renforcées.
Article rédigé par France2.fr avec Reuters
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Le gouvernement du Président José Luis Rodriguez Zapatero vise un déficit public à 6% du PIB en 2011. (AFP - Javier Soriano)

La quatrième économie de la zone euro inquiète bon nombre d'investisseurs qui redoutent qu'elle ne suive la voie de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, en demandant une aide internationale.

Selon le FMI qui estime qu'il reste des "risques considérables" pour l'économie espagnole, les réformes doivent donc être renforcées.

Peut mieux faire
Le Fonds reconnaît que "la réponse politique aux défis économiques de l'Espagne au cours de l'année passée a été solide et ample, ce qui a aidé à renforcer la confiance des marchés".

Réforme du marché du travail et du système bancaire, recul de l'âge du départ à la retraite, mesures d'austérité pour réduire ses dépenses, le gouvernement socialiste espagnol a imposé des mesures strictes.

Mais "le chômage est à un haut niveau inacceptable", souligne le FMI, le pays affichait au premier trimestre le taux 21,29%, un record en OCDE.

"Pour atteindre les objectifs de réduction de déficit à moyen terme, il faudra certainement des mesures supplémentaire", estime le Fonds, comme de nouvelles mesures d'économie ou deS privatisations.

FMI: "L'agenda des réformes reste un défi urgent"
Le gouvernement s'est fixé comme objectif prioritaire de réduire le déficit public à 6% du PIB en 2011 et 3% en 2013, après 9,24% en 2010.

Ce chiffre est "atteignable" estime le FMI qui craint cependant que "certains gouvernements régionaux puissent encore rater leur objectif". L'organisme appelle donc à plus de transparence au niveau des finances régionales, avec une publication de leurs comptes tous les trimestres, et à une attitude plus stricte à leur égard de la part du gouvernement central.

"L'agenda des réformes reste un défi urgent, il ne peut pas à avoir de relâchement" dans ce domaine, insiste par ailleurs le FMI.

Le FMI évoque la nécessité de rendre plus crédible la consolidation fiscale", de "boucler la réforme du secteur financier" et de "renforcer les réformes du marché du travail pour réduire fortement le chômage" notamment rendre plus flexible la négociation collective, renoncer à l'indexation des salaires sur l'inflation et diminuer encore les indemnités de licenciement.

Selon le fonds, les exportations seront le moteur de la reprise, avec une croissance s'améliorant progressivement à 1,5 ou 2% à moyen terme.

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