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Le porte-parole du gouvernement a annoncé lundi la mise en oeuvre d'un référendum sur une réforme de la Constitution

Il sera précédé, en septembre, d'un large dialogue auquel seront conviés tous les citoyens soucieux d'exprimer leurs points de vue, a indiqué à la presse Elias Mossialos."La réforme constitutionnelle inclura prioritairement le système politique lui-même et les troubles auxquels il fait face", a ajouté le nouveau porte-parole du gouvernement.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Les "indignés" manifestent depuis près d'un mois devant le parlement grec, le 19 juin 2011. (AFP - Louisa Gouliamaki)

Il sera précédé, en septembre, d'un large dialogue auquel seront conviés tous les citoyens soucieux d'exprimer leurs points de vue, a indiqué à la presse Elias Mossialos.

"La réforme constitutionnelle inclura prioritairement le système politique lui-même et les troubles auxquels il fait face", a ajouté le nouveau porte-parole du gouvernement.

En parallèle et à l'issue d'une rencontre avec le président de l'UE, Herman Van Rompuy, le Premier ministre grec, Georges Papandréou a réaffirmé sa volonté de mener les réformes nécessaires pour assainir sa dette et attend de l'Union européenne qu'elle se montre solidaire.

"Nous sommes déterminés, Etat et gouvernement, à prendre la bonne voie avec le programme (de réformes), d'aller de l'avant pour entreprendre ce qui est nécessaire de façon à ce que notre pays retrouve une situation économique meilleure et viable", a dit le Premier ministre grec à Bruxelles.

"J'espère que le Parlement grec approuvera le programme proposé", a-t-il dit, avant d'en appeler à la solidarité et l'unité européenne pour "soutenir la Grèce ". "La crise n'a évidemment pas seulement une dimension grecque, elle a aussi une dimension européenne", a-t-il ajouté.

Le gouvernement de M. Papandreou cherche à dissiper la colère du peuple contre le programme d'austérité imposé depuis 2010 à la Grèce par l'Union européenne, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne.

Mais, la tension sociale ne cesse de monter dans le pays. Dimanche, le nombre "d'indignés", les manifestants qui campent depuis plus de deux semaines devant le Parlement à Athènes, avait atteint plus de 70.000.

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