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Le Portugal prend le relais de l'Allemagne à la présidence tournante de l'Union européenne

La présidence portugaise, qui débute vendredi, devra continuer de concerter les mesures sanitaires des 27 face à la pandémie de Covid-19, tout en s'attelant à la mise en œuvre d'un plan de relance de 750 milliards d'euros.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre portugais Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 1er décembre 2020 à Bruxelles (Belgique). (STEPHANIE LECOCQ / POOL / AFP)

Après Berlin, Lisbonne. Le Portugal a succédé à l'Allemagne à la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, vendredi 1er janvier. Un rôle qui s'annonce exigeant pendant un semestre qui restera marqué par la réponse à la pandémie de Covid-19.

Avec le déblocage du plan de relance contre le Covid-19 et la conclusion in extremis de l'accord post-Brexit avec le Royaume-Uni, la présidence allemande s'est terminée sur plusieurs succès dans des dossiers qui jetaient une ombre sur les projets de la présidence portugaise.

"L'étape qui suit n'est pas moins exigeante", a néanmoins prévenu le Premier ministre portugais, le socialiste Antonio Costa. "Il est temps de passer à l'action, de mettre sur le terrain les instruments dont nous nous sommes dotés : le plan de vaccination à l'échelle européenne et les plans de relance nationaux", a-t-il affirmé dans une tribune publiée jeudi par l'hebdomadaire Expresso.

Coordonner la gestion de la crise

En coordination avec la Commission européenne, dirigée par l'Allemande Ursula von der Leyen, Lisbonne devra continuer de concerter les mesures sanitaires des 27, qui réagissent en ordre dispersé à chaque vague de l'épidémie. La présidence portugaise va également s'atteler à la mise en œuvre d'un plan massif de 750 milliards d'euros financé par un emprunt commun inédit.

Un dossier épineux que le Portugal devra au moins faire avancer concerne le nouveau Pacte migratoire, présenté par la Commission en septembre. Ce dernier divise profondément les pays en première ligne – comme l'Italie, la Grèce, l'Espagne ou Chypre – et les pays hostiles à l'accueil des migrants tels que la Pologne et la Hongrie.

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