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Le procès du meurtre d'un supporteur français en septembre à Belgrade s'est ouvert mercredi dans la capitale serbe

En tout, 15 personnes sont mises en cause dans la mort de Brice Taton qui avait provoqué une émotion considérable en France et en Serbie.Il avait été sauvagement agressé le 17 septembre 2009 à la terrasse d'un café du centre de Belgrade où il était venu soutenir le Toulouse FC dans un match de l'Europa League l'opposant à Partizan Belgrade.
Article rédigé par France2.fr
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Le président serbe Boris Tadic rendant hommage à Brice Taton le 1er octobre 2009 (AFP / service de presse présidentiel / Nenad Djordjevic)

En tout, 15 personnes sont mises en cause dans la mort de Brice Taton qui avait provoqué une émotion considérable en France et en Serbie.

Il avait été sauvagement agressé le 17 septembre 2009 à la terrasse d'un café du centre de Belgrade où il était venu soutenir le Toulouse FC dans un match de l'Europa League l'opposant à Partizan Belgrade.

Brice Taton, 28 ans, était mort après 12 jours d'agonie.

Selon l'acte d'accusation lu à l'ouverture du procès, l'agression contre le jeune supporter français était préméditée, et les assaillants avaient l'intention délibérée de s'en prendre à des supporteurs français dans Belgrade et de les attaquer.

14 supporteurs du Partizan Belgrade ont été inculpés en janvier de "meurtre aggravé" dans cette affaire, et une quinzième personne est accusée d'avoir "aidé" les auteurs de ce meurtre. 12 inculpés sont actuellement en détention et deux sont en cavale depuis le drame. Le quinzième inculpé, accusé d'avoir aidé les agresseurs, comparaît libre. Selon le directeur de la police serbe, l'un des fugitifs, Djordje Prelic, se cache dans un pays de la région, tandis que l'autre, Dejan Puzigaca, se trouve probablement au Kosovo.

Les parents de la victime ont renoncé à se rendre à l'ouverture du procès en raison des perturbations du trafic aérien liées à l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll. Sa mère a déclaré mardi qu'elle espérait que les agresseurs de son fils seraient condamnés pour un "crime" qu'elle a estimé "prémédité".

Les inculpés risquent des peines allant de 30 à 40 ans d'emprisonnement.

A la suite du crime, le président serbe Boris Tadic avait désigné en mars la violence émanant des supporteurs comme l'une des principales "menaces à la sécurité nationale". Plus de 5000 citoyens serbes ont signé une pétition demandant à ce qu'une plaque commémore, à l'endroit où s'est produite l'agression, le souvenir de Brice Taton.

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