Les désherbants comme le Roundup ne seraient pas cancérogènes
Les études sur les herbicides s’empilent dans une certaine confusion. C’est le cas pour le glyphosate utilisé dans les désherbants comme le Roundup. Selon l’Autorité européenne de sécurité publique (EFSA), le risque cancérogène du produit est "improbable". Or, en mars dernier, une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait au contraire classé ce risque "probable" pour l’homme et conduit la ministre de l’Environnement à souhaiter un encadrement de la vente.
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Un avis pour l'UE et ses Etats membres
L’Autorité européenne de sécurité publique a jugé jeudi improbable que le glyphosate endommage l’ADN ou qu’il soit cancérogène pour l’homme. Cette expertise a été transmise à la Commission européenne qui décidera en juin 2016 de placer ou non le produit sur une liste noire. L’étude doit aussi informer les Etats membre de l’Union européenne qui peuvent interdire sur leur territoire certains produits pesticides.
En France, la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal avait dit au printemps son intention d’interdire aux particuliers la vente du Roundup de Monsanto et des autres produits chargés en glyphosate. Une décision prise dans la foulée d’un rapport d'une agence de l’OMS, qui affirmait contrairement à la position européenne de ce jeudi, que le produit était probablement cancérogène. Une décision contestée par Monsanto, le fabriquant du Roundup.
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