Cet article date de plus de neuf ans.

Les désherbants comme le Roundup ne seraient pas cancérogènes

Contrairement à ce qu’avait conclu l’OMS, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a estimé ce jeudi "improbable" que le glyphosate présent dans les désherbants soit cancérogène.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des désherbants, dans le collimateur de la ministre de l'Environnement, ne seraient pas cancérogènes © MaxPPP)

Les études sur les herbicides s’empilent dans une certaine confusion. C’est le cas pour le glyphosate utilisé dans les désherbants comme le Roundup. Selon l’Autorité européenne de sécurité publique (EFSA), le risque cancérogène du produit est "improbable". Or, en mars dernier, une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait au contraire classé ce risque "probable" pour l’homme et conduit la ministre de l’Environnement à souhaiter un encadrement de la vente.

A LIRE AUSSI ►►►Le Roundup interdit à la vente libre à partir du 1er janvier 2016

Un avis pour l'UE et ses Etats membres

L’Autorité européenne de sécurité publique a jugé jeudi improbable que le glyphosate endommage l’ADN ou qu’il soit cancérogène pour l’homme. Cette expertise a été transmise à la Commission européenne qui décidera en juin 2016 de placer ou non le produit sur une liste noire. L’étude doit aussi informer les Etats membre de l’Union européenne qui peuvent interdire sur leur territoire certains produits pesticides.

En France, la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal avait dit au printemps son intention d’interdire aux particuliers la vente du Roundup de Monsanto et des autres produits chargés en glyphosate. Une décision prise dans la foulée d’un rapport d'une agence de l’OMS, qui affirmait contrairement à la position européenne de ce jeudi, que le produit était probablement cancérogène. Une décision contestée par Monsanto, le fabriquant du Roundup.

A LIRE AUSSI ►►►Roundup : Monsanto dit "non" à Ségolène Royal

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.