Les discounters allemands soupçonnés d'espionner leur personnel
Edeka commanderait des rapports détaillés sur la vie privée de ses employés. Schlecker espionnerait son personnel par des trous percés dans les murs. Aldi soudoierait l'un de ses syndicats pour le dévouer à sa cause. Enfin, Lidl, première enseigne touchée par les révélations, observerait son personnel à l’aide de micro-caméras via des détectives. Des pauses toilettes aux conversations privées en passant par les habitudes des uns et des autres...
Bilan des courses : l'image de marque de ces enseignes, longtemps chouchous des Allemands, est fortement écornée depuis quelques jours. Lidl affiche aujourd’hui une notoriété négative à -4 points contre près de +30 il y a quinze jours, selon le barème de l'institut spécialisé Psychonomics à Cologne.
Les discounters représentent en Allemagne près de 42% du marché de la distribution alimentaire, 97% des foyers allemands viennent y faire des courses. En France, le hard discount frôle les 15% de part de marché.
Alexis Piaton, avec agences
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