Les employés du métro londonien ont entamé lundi une grève de 24h contre les suppressions d'emplois
Plusieurs milliers d'employés ont cessé le travail à 17h locales, l'heure de pointe, alors qu'une autre vague d'arrêts de travail devait commencer à 21h, pour protester contre 800 suppressions d'emplois.
Le maire de Londres a critiqué vivement ce mouvement qui menace de perturber mardi les déplacements de millions de passagers.
Boris Johnson a critiqué le mouvement, qui pourrait être suivi par d'autres arrêts de travail en octobre et novembre, le qualifiant d'attaque "fabriquée et motivée politiquement" contre le gouvernement de coalition.
Le secrétaire général du syndicat du transport ferroviaire et maritime (RMT) lui a répondu que "s'il revient sur ses promesses et réduit les effectifs dans les stations il donnera le feu vert à un désastre".
Il a donné en exemple trois incidents récents, des alertes au feu dans les stations de Euston et Oxford Circus et l'arrestation d'un homme armé d'une épée et de deux pistolets chargés, pour souligner la nécessité d'un maintien des effectifs.
Les syndicats soulignent que même si la majorité des 800 suppressions d'emplois sont prévues aux guichets, elles risquent de mettre à mal la sécurité dans l'ensemble du réseau.
La BBC a dit s'attendre à un trafic quasi nul pour mardi et le syndicat des transports RMT a estimé que l'impact serait très important. "Vous ne pouvez pas faire fonctionner les rails avec 10.000 travailleurs en moins", a fait valoir un porte-parole du syndicat.
De son côté, la régie des transports, qui a mis en place une centaine de bus supplémentaires, a appelé les usagers à trouver des moyens de transports alternatifs. Elle a estimé qu'elle pourrait assurer mardi de 25% à 50% du trafic du métro selon les lignes.
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