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Les partisans de Berlusconi manifestent dans les rues de Rome

Des centaines de milliers de partisans du chef du gouvernement ont manifesté cet après-midi à Rome en vue des élections régionales des 28 et 29 mars. _ Silvio Berlusconi qui a personnalisé ce scrutin autour de sa figure politique est affaibli par de nombreuses affaires judiciaires.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS/Alessandro Bianchi)

Le cortège, dominé par des drapeaux italiens et des fanions de la formation de Silvio Berlusconi, le Peuple de la Liberté (PDL), est parti du cœur historique de la ville, pour arriver sur la grande place qui s'étend devant la basilique Saint-Jean du Latran dans l'est du centre de Rome.
Sur cette place, une gigantesque tribune avait été installée.
Le chef du gouvernement italien a pris la parole pour haranguer la foule et attaquer l'opposition de gauche.
“Si l'opposition l'emporte, l'Italie deviendra un pays moins libre”, a-t-il déclaré.

_ Il y a une semaine, toujours à Rome, plusieurs dizaines de milliers de personnes, avaient manifesté contre le chef du gouvernement à l'appel de l'opposition.

Piqués au vif, Silvio Berlusconi et le PDL ont déployé les grands moyens pour attirer un maximum de partisans: messages diffusés à la télévision, publicités pleine page dans les journaux, 3.000 autocars et trois trains spéciaux.
Les organisateurs ont revendiqué plus d'un million de manifestants. Mais certaines parties du cortège étaient clairsemées.
Selon le groupe d'opposition né sur internet Popolo Viola, des personnes auraient été payées 100 euros pour participer à la manifestation.
Des commentateurs ont critiqué le comportement de Silvio Berlusconi, estimant qu'en tant que Premier ministre, il devait garder de la hauteur plutôt que s'impliquer personnellement dans la campagne pour les régionales.

_ Cette stratégie reflète l'inquiétude du président du Conseil et de son entourage pour les performances électorales du PDL après une série de bévues et de scandales ayant touché ce parti.
Selon des politologues, l'électorat de droite est particulièrement désemparé et pourrait déserter les urnes.

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