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Les Suisses votent pour le durcissement de la loi sur l'asile

Plus des trois quarts des Suisses (79%) se sont prononcés en faveur d'une révision de la loi sur l'asile, entrée en vigueur à l'automne dernier. La Suisse accueille aujourd'hui, proportionnellement, quatre à cinq fois plus de réfugiés que la France, l'Allemagne ou l'Italie.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Ruben Sprich Reuters)

C'est l'un des autre dimanches de votation de l'année en Suisse. Deux questions étaient posées aux électeurs : l'élection éventuelle des membres du gouvernement par le peuple (rejeté à plus de 76%) et, donc, l'approbation de la loi sur le durcissement de l'asile.

Ce sont près de 79% des électeurs - et tous les cantons - qui se sont prononcés en feveur d'une révision de la loi. Le comité "Stop exclusion", qui réunissait les opposants à cette loi, s'est désolé d'un "résultat alarmant pour la défense de nos droits fondamentaux" . Qu'en est-il précisément ?

La révision de la loi a pour but de raccourcir le délai de traitement des dossiers - quelques mois au lieu de quelques années aujourd'hui, à cause de la multitude des recours possibles. Parmi les principales dispositions de la révision, figure la suppression de la désertion comme motif de demande d'asile ; il n'est plus possible non plus de demander l'asile dans une ambassade suisse à l'étranger ; et le regroupement familial est désormais limité au conjoint et aux enfants.

Aujourd'hui, la Suisse accueille proportionnellement quatre à cinq fois plus de réfugiés que la France, l'Allemagne ou l'Italie.

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