Libération de Roman Polanski : les réactions
La Suisse a donc rejeté la requête de la justice américaine, qui recherchait Roman Polanski pour "des relations sexuelles illégales" avec une mineure âgée de 13 ans en 1977. Pour l’écrivain Bernard-Henri Lévy, le premier à lancer une pétition de soutien au cinéaste, cette décision suisse est logique : "C’est un crime qui date de 33 ans, pour lequel une peine a été déjà été purgée, et il n’y a pas eu de suites", a-t-il rappelé.
Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a lui accueilli "avec satisfaction" cette décision de la justice suisse, se félicitant que soit désormais "venu le temps de l'apaisement". Le ministre "se réjouit pour son épouse Emmanuelle Seigner, ses enfants et ses amis qui l'ont soutenu avec dignité et détermination au long d'une épreuve où les polémiques les ont profondément affectés".
"Cette procédure judiciaire dans laquelle il n'y aura ni vainqueur ni perdant semble s'éteindre, comme le souhaitaient l'ensemble des parties et c'est heureux", a pour sa part commenté le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux.
"C'est une nouvelle très heureuse. Elle est toutefois doublée d'un sentiment d'amertume, si l'on songe aux dix mois de vie ôtés à Roman", a déclaré le réalisateur Jacek Bromski, président de l'Association des cinéastes polonais.
Caroline Caldier avec agences
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