L’opposition moins aimable avec Nicolas Sarkozy que Barack Obama
A l'aube des élections présidentielles française et américaine, Nicolas Sarkozy et Barack Obama ont profité hier du sommet du G20 pour peaufiner leur image d'hommes d'Etat. Pendant une vingtaine de minutes, ils ont aussi fait assaut d'amabilités.
Parmi les réactions en France, celle de François Hollande. "Je ne me plaints
jamais qu’il puisse y avoir le rappel de notre amitié entre la France et
les Etats-Unis […] mais je constate que le G20 n’a rien changé à la
condition de vie, ni des Américains, ni des Européens ", a réagi le candidat socialiste à la présidentielle de 2012, fustigeant un "catalogue de bonnes intentions "
mais "peu de traductions concrètes ".
"L’aspect électoraliste, la démarche, l’intérêt pour le président
de la République n’aura échappé à personne "
Même analyse de son coordinateur de campagne, Pierre Moscovici, qui a
surtout vu dans cette séquence une opération de communication. "L’aspect
électoraliste, la démarche, l’intérêt pour le président de la
République n’aura échappé à personne ", a-t-il dit.
Le PCF est plus vindicatif : "Alors que l'Europe vit des jours malheureux et que le peuple grec est en grave danger humain, les deux hommes n'ont, à aucun moment, eu l'air de se soucier du sort qui était réservé à ces hommes et ces femmes ", estime-t-il dans un communiqué.
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