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Dans l'Hérault, une journée à la plage pour faire oublier la guerre aux réfugiés ukrainiens

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Temps de lecture : 2min
Une journée à la mer pour les familles ukrainiennes réfugiées
Une journée à la mer pour les familles ukrainiennes réfugiées Une journée à la mer pour les familles ukrainiennes réfugiées
Article rédigé par franceinfo - Margaux Bonfils
France Télévisions

Une journée de bonheur pour oublier la guerre. Une association montpelliéraine offre un temps de détente à la mer aux familles ukrainiennes réfugiées en France. Au programme : pêche, jeux et musique pour une parenthèse ensoleillée. #IlsOntLaSolution

Des enfants qui rient aux éclats et qui jouent sur la plage, l’image ressemble à celle d’une carte postale. Difficile d’imaginer qu’il y a quelques semaines à peine, ces mêmes enfants fuyaient l’Ukraine en proie aux affrontements. Au total, une quinzaine de familles ukrainiennes logée chez l’habitant sont venues profiter de cette journée à la mer. Une bouffée d’air organisée par l’association montpelliéraine Espace Renaissance et la mairie de Palavas-les-Flots.

Pêche, musique et écume

Au programme de nombreuses activités, dont certaines inédites pour les enfants et leurs parents comme la levée des filets. C’est la première fois que je pêche des crabes et des calamars“, se réjouit Léna, une mère de famille ukrainienne. Un plaisir partagé par les bénévoles : “ Ça me touche vraiment au cœur de voir les petits pleins de sourires et de joie, c’est que du bonheur”, explique Marcel Laborde, un pêcheur local. Tout au long de cette journée, les familles ont pu oublier un peu la guerre, en flattant la crinière de chevaux et en assistant à un concert en petit comité, les pieds dans le sable.

Pression psychologique

Cette pause hors du temps est plus que nécessaire pour les petits comme pour les grands. Ça fait du bien aux mamans, ce sont elles qui ont le plus de difficultés. Aujourd’hui elles n’ont pas pu toutes venir, elles sont souvent malades, c’est très dur”, déplore Joël Fernandez, membre d’Espace Renaissance. Ces femmes, souvent séparées de leurs conjoints restés au pays pour combattre, doivent continuer à s’occuper des enfants tout en faisant face à un avenir incertain, loin de leur nation.  

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