Guerre en Ukraine : les frappes sur le système énergétique visent à "démilitariser" Kiev, dit Poutine

Article rédigé par Lucie Beaugé, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président russe Vladimir Poutine à Toula (Russie), le 4 avril 2023. (RAMIL SITDIKOV / SPUTNIK / AFP)
Dans le même temps, il a affirmé jeudi que ces bombardements étaient une réponse aux récentes attaques ukrainiennes ayant ciblé des infrastructures en Russie.

Ce qu'il faut savoir

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Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, jeudi 11 avril, que les bombardements meurtriers visant le réseau énergétique ukrainien, qui ont entraîné d'importantes coupures de courant, suivaient l'objectif de "démilitarisation" de l'Ukraine fixé par Moscou. "Nous partons du principe que, de cette manière, nous avons une influence sur le complexe militaro-industriel de l'Ukraine", a-t-il déclaré, lors d'une rencontre au Kremlin avec son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko. Dans le même temps, Vladimir Poutine a affirmé que ces bombardements étaient une réponse aux récentes attaques ukrainiennes ayant ciblé des infrastructures énergétiques en Russie, notamment des raffineries. Suivez notre direct.

L'ONU alerte sur la tendance "cruelle" des doubles attaques en Ukraine. L'ONU a condamné jeudi les frappes "cruelles et inacceptables" contre les services de secours et les blessés en Ukraine. "Nous avons vu ces dernières semaines un schéma particulièrement troublant dans la séquence des attaques", a déclaré une porte-parole de Martin Griffiths, chef du bureau des Affaires humanitaires de l'ONU. "Alors que les premiers secours ou les services d'urgence se précipitent sur les lieux d'une attaque, une deuxième vague frappe le même endroit, tuant les blessés et provoquant morts et blessures chez les membres des services de secours", a-t-elle dénoncé. 

La conférence "sur la paix" en Suisse n'a "aucun sens" sans la Russie, juge Moscou. Le Kremlin a une nouvelle fois rejeté jeudi la perspective de pourparlers sur l'Ukraine en l'absence de la Russie, au lendemain de l'annonce par la Suisse d'une "conférence de haut niveau pour lancer le processus de paix". Elle doit se tenir les 15 et 16 juin. "Un processus de paix ne pourra pas se faire sans la Russie, même si elle ne sera pas là lors de la première rencontre", avait commenté le ministre suisse des Affaires étrangères mercredi. 

La mobilisation durcie en Ukraine. Des députés ukrainiens ont annoncé l'adoption au Parlement d'un projet de loi durcissant la mobilisation. Le texte, qui accroît notamment les sanctions pour les réfractaires, a fait scandale en Ukraine à cause de la suppression à la dernière minute d'une clause qui prévoyait la démobilisation des soldats ayant déjà servi 36 mois. Le projet de loi facilite aussi les procédures d'enrôlement, en créant un système numérique dédié. 

Plus de 40 missiles et 40 drones lancés dans la nuit contre l'Ukraine. "Certains missiles et drones Shahed ont été abattus avec succès. Malheureusement, seulement une partie d'entre eux. Les terroristes russes ont une fois de plus ciblé des infrastructures essentielles", a annoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur X. Selon le ministre de l'Energie ukrainien, des attaques ont visé "des installations de production et des systèmes de transmission" dans les régions de Kiev, Kharkiv, Zaporijjia et Lviv. 

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L'actu en continu
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #UKRAINE Zaporijjia suscite à nouveau l'inquiétude. Les récentes attaques sur la centrale nucléaire ukrainienne de cette ville peuvent "marquer le début d'un nouveau front de guerre extrêmement dangereux", s'alarme le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Elles "nous ont fait entrer dans une phase cruciale" du conflit, a déclaré Rafael Grossi à l'ouverture d'une réunion à Vienne des 35 membres du Conseil des gouverneurs, convoquée en urgence à l'appel de la Russie et de l'Ukraine.
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  • franceinfo
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    #UKRAINE Dmytro Kuleba s'est entretenu ce soir avec son homologue français Stéphane Séjourné. "J'ai exhorté Paris à intensifier ses efforts pour doter l'Ukraine de nouveaux systèmes capables d'intercepter les missiles balistiques", explique le ministre des Affaires étrangères ukrainien, sur X.
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  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #UKRAINE Vladimir Poutine justifie les récents bombardements meurtriers qui ont visé le réseau énergétique ukrainien. Ils suivaient l'objectif de "démilitarisation" du pays. "Nous partons du principe que de cette manière nous avons une influence sur le complexe militaro-industriel de l'Ukraine", déclare ce soir Vladimir Poutine.
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  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #UKRAINE L'ONU condamne le recours aux doubles frappes contre les services de secours et les blessés en Ukraine. "Les attaques visant les blessés et ceux qui leur viennent en aide sont interdites par le droit humanitaire international. Elles sont cruelles, inadmissibles et doivent cesser", insiste le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires (OCHA), Martin Griffiths, sqns viser nommément la Russie.
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  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #UKRAINE Les autorités de la région de Kharkiv ordonnent l'évacuation des familles avec enfants dans 47 localités proches de la frontière russe. "Selon nos informations, 182 enfants y vivent. Cette décision ne s’applique pas à la ville de Kharkiv", précise Oleg Synehoubov, le chef de l’administration militaire de la région, sur Telegram.
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  • Emmanuel Macron
    président de la République Il y a 0 sec
    #UKRAINE "C'est pas demain l'économie de guerre, c'est là !"
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  • Emmanuel Macron
    président de la République Il y a 0 sec
    #UKRAINE "Nous ne pouvons pas lâcher l'Ukraine. C'est à 1500 km d'ici, c'est notre propre sécurité."
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  • Emmanuel Macron
    président de la République Il y a 0 sec
    #UKRAINE "La France est au rendez-vous (...) On va accroître les livraisons [d'armes à l'Ukraine]."
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  • franceinfo
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    #UKRAINE Emmanuel Macron défend la stratégie industrielle française, à l'appui de graphiques.
    (FRANCEINFO)
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  • franceinfo
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    #UKRAINE "On avait laissé notre industrie partir (...) Là, on a une stratégie claire : on recrée de l'emploi industriel", affirme le président de la République.
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