Guerre en Ukraine : Lula souhaite une médiation conjointe avec la Chine et les Emirats arabes unis pour mettre un terme au conflit

Article rédigé par Thibaud Le Meneec, Pierre-Louis Caron
France Télévisions
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Le président brésilien Lula et le président des Émirats arabes unis Mohammed ben Zayed à Abou Dhabi, le 15 avril 2023. (RASHED AL-MANSOORI / UAE PRESIDENTIAL COURT / AFP)
Selon le président brésilien, la guerre a été provoquée par "des décisions prises" par Kiev et Moscou.

Ce qu'il faut savoir

Lula veut que la Chine et les Emirats arabes unis aient plus de poids dans la question du conflit ukrainien. En visite à Abou Dhabi, après son passage à Pékin, le président brésilien a souhaité que les deux pays rejoignent un "G20 politique" pour tenter de mettre fin à la guerre. Celle-ci a été provoquée par "des décisions prises par deux pays", a-t-il jugé dimanche 16 avril. "Le président Poutine ne prend aucune initiative pour arrêter la guerre. Zelensky d'Ukraine ne prend aucune initiative pour arrêter la guerre, a-t-il avancé, l'Europe et les Etats-Unis continuent de contribuer à la poursuite de la guerre." Ce direct est désormais terminé.

Dialogue entre Kiev et Paris. Les présidents Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont discuté samedi pendant "près d'une heure et demie", a assuré le dirigeant ukrainien sur Telegram. "Les résultats de la récente visite du président Macron en Chine ont été évoqués", a-t-il précisé. "Les deux présidents ont évoqué les étapes à venir dans l'organisation d'un sommet pour la paix", a détaillé de son côté l'Elysée.

L'Ukraine au menu du G7. Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se réunissent à partir de dimanche dans la ville touristique japonaise de Karuizawa pour des discussions qui s'annoncent dominées par la pression croissante de la Chine sur Taïwan et le conflit en Ukraine. Ce sommet sera l'occasion pour l'hôte japonais de souligner sa certitude que l'invasion russe ne fait qu'accentuer la nécessité de redoubler de vigilance en Asie.

Onze morts dans l'attaque de Sloviansk. Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, s'est alourdi à 11 morts samedi au lendemain d'un tir de missile, a déclaré à la télévision la porte-parole du service ukrainien des Situations d'urgence de la région orientale de Donetsk, Veronika Bakhal.

Les Russes progressent à Bakhmout. L'armée russe a revendiqué des gains territoriaux à la périphérie nord et sud de Bakhmout, épicentre des combats depuis des mois et où les forces de Moscou ont lentement progressé jusqu'à en contrôler la majeure partie. "Les unités d'assaut de Wagner ont progressé avec succès, capturant deux blocs à la périphérie nord et sud de la ville", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, faisant état des "combats les plus violents" du front.