Guerre en Ukraine : l'AIEA réclame un meilleur accès à la centrale de Zaporijjia "pour confirmer l'absence d'explosifs"

Article rédigé par Clément Parrot, Valentine Pasquesoone
France Télévisions
Publié Mis à jour
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, le 14 juin 2023. (OLGA MALTSEVA / AFP)
Selon l'armée ukrainienne, des "objets similaires à des engins explosifs ont été placés sur le toit extérieur des réacteurs 3 et 4" de la centrale, occupée par les forces russes.

Ce qu'il faut savoir

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est inquiète. Elle a réclamé mercredi 5 juillet d'avoir accès à l'ensemble des bâtiments de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les troupes russes, afin de "confirmer l'absence de mines ou d'explosifs sur le site". Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, juge "crucial de clarifier la situation actuelle" au moment où les deux camps s'accusent mutuellement de planifier une action contre la centrale. 

>> Ce direct est désormais terminé.

Echange d'accusations au sujet de la centrale. A Moscou, un conseiller du géant du nucléaire Rosatom a accusé Kiev, mercredi de préparer une "attaque" contre la centrale, dans la nuit de mercredi à jeudi. De son côté, Kiev a affirmé mardi que les Russes avaient placé des "objets similaires à des engins explosifs ont été placés sur le toit extérieur des réacteurs 3 et 4" pour faire croire à une offensive ukrainienne contre la centrale. 

Au moins un mort et 41 blessés dans un bombardement ukrainien près de Donetsk. Selon le maire de cette ville sous occupation russe dans l'est de l'Ukraine, les tirs ukrainiens ont commencé en début de soirée mardi, avant une deuxième salve quelques heures plus tard avec des frappes "très violentes, qui ont causé beaucoup de dégâts". L'armée ukrainienne a, elle, assuré avoir ciblé une "formation" militaire russe à Makiïvka. 

Emmanuel Macron s'est entretenu avec Volodymyr Zelensky. Le président français a apporté son soutien, mardi, lors d'un entretien téléphonique, à son homologue ukrainien, qui réclame des engagements clairs de l'Otan au prochain sommet de l'Alliance les 11 et 12 juillet. Volodymyr Zelensky demande des éléments "concrets" de la part de l'Alliance concernant une perspective d'adhésion une fois que la guerre sera terminée.