Guerre en Ukraine : deux morts dans une frappe sur un immeuble d'habitation à Kramatorsk
Ce qu'il faut savoir
Au moins deux personnes ont été tuées par un tir de missile russe sur un immeuble d'habitation à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales, mercredi 1er février. "Il y a deux heures, l'occupant russe a tiré un missile sur un immeuble d'habitation dans le centre ville", a déclaré le gouverneur de la région Pavlo Kyrylenko. Des journalistes de l'AFP ont vu deux corps là où les secours dégageaient les décombres. Ce direct est maintenant terminé.
L'Union européenne veut former 30 000 soldats ukrainiens afin d'aider Kiev à faire face à l'invasion russe, a annoncé mercredi 1er février un responsable européen. Les Vingt-Sept ont mis en place en novembre un programme visant à former 15 000 Ukrainiens dans ses différents Etats membres. "Ce chiffre sera probablement atteint avant la fin du deuxième trimestre de cette année et il y a aura un nouvel objectif d'entrainement de 15 000 soldats ukrainiens par différents pays européens", a précisé ce responsable, sous couvert d'anonymat.
La Russie met en garde Israël. "Nous disons que tous les pays qui livrent des armes doivent comprendre que nous considérerons [ces armes] comme des cibles légitimes pour les forces armées russes", a affirmé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Elle s'est exprimée sur de potentielles livraisons israéliennes, après que le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a déclaré plus tôt dans la journée "examiner la question".
Des propos d'Emmanuel Macron jugés "absurdes" par la diplomatie russe. "Le président français croit-il vraiment que des livraisons d'armes lourdes, d'avions au régime de Kiev (...) ne mènera pas à une escalade de la situation ?", a lancé à la presse la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Le président français a évoqué des "critères" qui conditionneraient l'envoi d'avions de chasse à l'Ukraine, notamment le fait qu'une telle livraison ne "soit pas escalatoire".
Le Kremlin affiche sa détermination. La livraison potentielle de missiles de plus longue portée à l'Ukraine par les Etats-Unis "impliquerait des efforts supplémentaires" pour la Russie, mais "ne changera pas le cours des évènements", a déclaré, mercredi, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Ce dernier estime cependant que de telles armes conduiraient à "un attisement des tensions".