Guerre en Ukraine : des soldats ukrainiens ont commencé l'entraînement sur des chars de combat britanniques
Ce qu'il faut savoir
Les formations vont bon train. Le ministère de la Défense britannique s'est félicité samedi 4 février de la rapidité avec laquelle des soldats ukrainiens invités au Royaume-Uni apprennent à manier les chars Challenger 2. Londres a promis de livrer 14 de ses chars Challengers 2 à l'Ukraine d'ici mars. "Le Challenger 2 doit permettre [aux Ukrainiens] de défendre leur patrie et récupérer leur territoire", a déclaré le ministère sur Twitter. Ce direct est désormais terminé.
Moscou et Kiev échangent de nouveau des prisonniers. Le ministère de la Défense russe a annoncé, samedi, la libération de 63 de ses militaires. "Ils bénéficient d'une aide psychologique et médicale", ajoute le ministère sur Telegram (contenu en russe). Sur le même réseau social (contenu en ukrainien), le bureau du président Volodymyr Zelensky a évoqué le retour de 116 soldats, ainsi que les corps de deux Britanniques, des volontaires humanitaires tués à Soledar.
Le Portugal prêt à envoyer des chars Leopard à l'Ukraine. "Cette opération logistique est en cours et nous travaillons de façon très proche avec l'Allemagne", qui fabrique ces chars, a déclaré samedi le Premier ministre portugais. Le nombre de blindés que Lisbonne pourrait fournir "sera annoncé en temps voulu", a précisé Antonio Costa
Nouvelles livraisons d'armes américaines et franco-italiennes à Kiev. Les Etats-Unis ont promis vendredi de livrer des roquettes de plus longue portée à l'Ukraine. Dans le même temps, la France a fait savoir que Paris et Rome vont envoyer au printemps un système de défense sol-air de moyenne portée Mamba, pour aider l'Ukraine à "se défendre face aux attaques de drones, de missiles et d'avions russes".
Violents affrontements à Bakhmout. Les combats ont réduit en champ de ruines certains quartiers en périphérie de cette ville de l'est de l'Ukraine, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP sur place. Les bombardements se sont également poursuivis à Kherson, grande ville du Sud prise puis abandonnée par les forces russes, où une personne a été tuée et une autre blessée vendredi, d'après les autorités.