Guerre en Ukraine : l'UE menace la Biélorussie de nouvelles sanctions si elle accueille des armes nucléaires russes

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Pierre Godon
France Télévisions
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Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, le 19 février 2023 à Munich (Allemagne). (SVEN HOPPE / DPA / AFP)
Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, la Biélorussie.

Ce qu'il faut savoir

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Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a averti dimanche 26 mars que l'UE était "prête" à adopter de nouvelles sanctions contre la Biélorussie si ce pays déployait des armes nucléaires russes sur son territoire.

"L'accueil par la Biélorussie d'armes nucléaires russes constituerait une escalade irresponsable et une menace pour la sécurité européenne. Le Bélarus peut encore arrêter cela, c'est son choix. L'UE se tient prête à réagir par de nouvelles sanctions", a déclaré Josep Borrell sur Twitter. 

Kiev appelle à une réunion de l'ONU pour mettre fin au "chantage nucléaire" de la Russie. L'Ukraine a appelé dimanche à organiser une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour contrer le "chantage nucléaire" de la Russie, après l'annonce par Vladimir Poutine que Moscou allait déployer des armes nucléaires en Biélorussie

La Russie "a pris la Biélorussie en otage nucléaire", accuse Kiev. Cette déclaration fait suite à l'annonce, samedi, par le président Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié. Le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Oleksiï Danilov, a ajouté que cette décision était un "pas vers la déstabilisation interne du pays"

Des munitions à uranium appauvri. Londres a dit vouloir envoyer des munitions à uranium appauvri à l'Ukraine. La vice-ministre britannique de la Défense Annabel Goldie a confirmé lundi que le Royaume-Uni fournirait à l'Ukraine des obus à uranium appauvri, efficaces contre les chars et les autres véhicules blindés.

L'assaut russe sur Bakhmout au point mort. Selon le ministère britannique de la Défense, les attaques menées par les forces russes contre la ville de Bakhmout sont pratiquement arrêtées. "C'est probablement le résultat de l'épuisement extrême des forces russes", a-t-il affirmé dans son dernier bilan sur le conflit, samedi.