Guerre en Ukraine : la journaliste russe Marina Ovsiannikova déclare ne pas avoir été empoisonnée
Ce qu'il faut savoir
Les analyses ont livré leur verdict. Marina Ovsiannikova a déclaré, vendredi 13 octobre, ne pas avoir été empoisonnée. La journaliste russe, qui vit à Paris, a expliqué avoir été hospitalisée après s'être sentie "malade". "Je me sens beaucoup mieux maintenant. La plus grande partie des tests ont été faits. Aucune substance toxique n'a été trouvée dans mon sang. Il n'est pas question d'un empoisonnement", a-t-elle écrit sur Telegram. Une enquête avait été ouverte jeudi à Paris pour "suspicion d'empoisonnement" envers la journaliste, connue pour avoir brandi à la télévision d'Etat russe une pancarte dénonçant l'invasion de l'Ukraine. Ce direct est désormais terminé.
La Russie prête à exporter de grandes quantités de céréales, assure Vladimir Poutine. Le président russe affirme que la Russie conserve un "potentiel très élevé" d'exportations de céréales malgré les sanctions occidentales. "L'année dernière, comme vous le savez, nous avons eu une récolte record et historique de 158 millions de tonnes", a-t-il déclaré vendredi, ajoutant que "la Russie [allait] probablement garder sa place de premier exportateur mondial de blé".
Le CIO suspend le comité national olympique russe. Le Comité international olympique reproche aux Russes d'avoir placé sous leur autorité plusieurs organisations sportives de régions ukrainiennes occupées. Cette nouvelle sanction, prise jeudi "avec effet immédiat", n'a en revanche pas de conséquences sur l'éventuelle présence d'athlètes russes et biélorusses sous bannière neutre aux JO 2024 à Paris, qui sera décidée par le CIO "au moment approprié" et "plus près des Jeux", a précisé à la presse Mark Adams, le porte-parole de l'organisation olympique.
La Russie subit un revers aux Nations unies. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a prolongé jeudi d'un an le mandat du rapporteur sur les violations des droits humains en Russie, infligeant une deuxième défaite diplomatique à Moscou, après sa tentative ratée de retrouver un siège lors d'un vote à l'assemblée générale de l'ONU à New York.