Guerre en Ukraine : les Russes reprennent l'offensive contre le port de Marioupol
Un peu plus tôt dans la journée, les autorités locales avaient affirmé que le cessez-le-feu n'était pas respecté par les forces russes.
Ce qu'il faut savoir
L'armée russe a attaqué à nouveau, samedi 5 mars, le port stratégique de Marioupol et continue d'avancer ailleurs en Ukraine. Un peu plus tôt dans la journée, les autorités locales avaient affirmé que le cessez-le-feu, annoncé par Moscou dans la matinée et qui devait débuter à 10 heures, n'était pas respecté par les forces russes. Ce direct est désormais terminé.
Des Français dans la rue. Des milliers de manifestants ont défilé samedi après-midi dans toute la France pour dénoncer l'invasion de l'Ukraine par la Russie et dire "non à la guerre en Europe". Ils étaient notamment plusieurs milliers à Paris, entre la place de la République et celle de la Bastille.
La Russie bloque Facebook et restreint l'accès à Twitter. Le Kremlin a procédé vendredi à un sévère tour de vis contre les médias, introduisant de lourdes peines de prison pour toute diffusion d'"informations mensongères sur l'armée". Un amendement introduit diverses peines pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison en cas de propagation d'informations visant à "discréditer" les forces armées russes.
L'Otan rejette l'idée d'une zone d'exclusion aérienne. Les membres de l'Otan n'ont pas donné suite à la demande de Kiev, afin d'éviter de se laisser entraîner dans le conflit, a déclaré le secrétaire général de l'Alliance. "Les Alliés ont convenu que nous ne devrions pas avoir d'avions de l'Otan opérant dans l'espace aérien ukrainien ou des troupes de l'Otan au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe", a expliqué Jens Stoltenberg au terme d'une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance à Bruxelles (Belgique) vendredi.
L'Otan condamne les tirs "irresponsables" sur la centrale nucléaire de Zaporijia. "L'attaque contre une centrale nucléaire démontre le caractère irresponsable de cette guerre et la nécessité d'y mettre fin". Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a condamné vendredi les tirs des forces russes qui ont touché la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, lors d'une brève intervention au côté du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.