Guerre en Ukraine : au moins 40 morts dans un bombardement russe à Dnipro, l'UE dénonce un "crime de guerre"
Ce qu'il faut savoir
Le bilan du bombardement russe d'un immeuble à Dnipro s'alourdit. La frappe survenue samedi a tué au moins 40 personnes, selon le plus récent bilan des services de secours ukrainiens, lundi 16 janvier. "Trente-neuf personnes ont été sauvées, 75 ont été blessées", a ajouté le gouverneur régional Valentyn Reznichenko sur les réseaux sociaux lundi 16 janvier. "Le sort de 35 autres habitants de l'immeuble est inconnu", et les opérations de sauvetage se poursuivent. Le Kremlin a démenti être responsable de la frappe, rejetant la faute sur la partie ukrainienne. "Les attaques intentionnelles contre des civils sont des crimes de guerre et ceux qui en sont responsables doivent être poursuivis aussi longtemps qu'il le faudra", a réagi la présidence suédoise de l'Union européenne.
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L'Otan promet des armes lourdes. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a assuré que l'Ukraine allait recevoir encore plus d'armement lourd "dans un futur proche". Début janvier, la France, l'Allemagne et les Etats-Unis ont promis l'envoi de blindés d'infanterie ou de chars de reconnaissance.
Vladimir Poutine dénonce les livraisons croissantes d'armes occidentales. Le président russe Vladimir Poutine l'a évoqué lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Lors de cette conversation Vladimir Poutine a critiqué les "parrains occidentaux" de l'Ukraine qui "augmentent leurs livraisons d'armes et de matériel militaire" à Kiev, a écrit le Kremlin dans un communiqué.
Kiev assure que "la bataille continue" à Soledar. La prise de cette petite localité ukrainienne dans le Donbass a été présentée à Moscou comme un succès. Mais la vice-ministre ukrainienne de la Défense Ganna Maliar a assuré dimanche soir que les forces ukrainiennes y avaient tenu leurs positions. D'après elle, "la bataille continue".