Guerre en Ukraine : le couloir pour évacuer des civils de Marioupol "n'a pas fonctionné", déclare Kiev

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Le couloir pour évacuer des civils depuis le port assiégé de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, "n'a pas fonctionné", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, mercredi 20 avril. Elle a accusé les Russes d'avoir violé le cessez-le-feu et bloqué les cars. La vice-Première ministre avait annoncé dans la matinée un accord "préliminaire" avec la Russie pour ce couloir, qui devait conduire "femmes, enfants et personnes âgées" vers la ville ukrainienne de Zaporijia (Sud), avait-elle précisé.

Le tir russe du missile Sarmat n'est "pas une menace", selon le Pentagone. John Kirby, le porte-parole du ministère de la Défense américain, a assuré que le tir russe d'un missile balistique intercontinental Sarmat était un essai de "routine". Il ne s'agissait donc pas d'une "surprise", a-t-il ajouté.

 Vladimir Poutine "ne réussira pas" à diviser les Vingt-Sept, assure Charles Michel. Le président du Conseil européen, en visite à Kiev, a assuré que l'Union européenne ferait "tout son possible" pour que l'Ukraine "gagne la guerre". "Vous n'êtes pas seuls, nous sommes avec vous", a-t-il assuré.

Plus d'un million d'Ukrainiens ont choisi de retourner dans leur pays depuis le début de la guerre. Le porte-parole du service ukrainien des garde-frontières n'a pas précisé s'il s'agissait de réfugiés partis pendant l'invasion russe ou d'Ukrainiens qui vivaient déjà à l'étranger avant le début de la guerre, le 24 février. Dans le même temps, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR) a annoncé que le nombre d'Ukrainiens ayant fui à l'étranger a dépassé le seuil symbolique des cinq millions.

Les soldats retranchés à Marioupol lancent un appel à l'aide. "Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures", a affirmé mercredi un commandant de militaires ukrainiens assiégés à Marioupol. "L'ennemi est dix fois plus nombreux que nous", a déclaré Serguiy Volyna, de la 36e brigade de la marine nationale, sur Facebook. "Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d'utiliser la procédure d'extraction et de nous emmener sur le territoire d'un pays tiers."