Guerre en Ukraine : un secouriste tué et huit autres blessés dans une frappe russe à Kherson

Article rédigé par Eloïse Bartoli, Louis San
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une présentation de quatre VTT amphibies, Bohun-2, utilisés par les secouristes ukrainiens, le 16 juin 2023 à Kiev. (VOLODYMYR TARASOV / NURPHOTO)
Le groupe de secouristes était mobilisé suite à la destruction d'un barrage de la région, au début du mois de juin.

Ce qu'il faut savoir

>> Ce direct est terminé.

Un secouriste a été tué, mardi 20 juin, et huit autres ont été blessés par une frappe russe sur Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a annoncé le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klimenko. Selon le parquet général, qui a confirmé ce bilan dans un communiqué, le "groupe de secouristes a essuyé des tirs russes alors qu'il travaillait pour éliminer les conséquences des inondations" provoquées par la destruction du barrage de Kakhovka au début du mois de juin

Les pays de l'Union européenne vont former 30 000 soldats ukrainiens en 2023. Le ministère ukrainien de la Défense l'annoncé mardi, au moment où son armée a lancé une contre-offensive visant à libérer les territoires occupés par la Russie. Cette décision, qui s'inscrit "dans le cadre de la mission d'assistance militaire de l'UE à l'Ukraine", concerne notamment la formation "de soldats des forces de défense territoriale", a précisé le ministère dans un communiqué publié sur Telegram.

Bruxelles demande une rallonge de 50 milliards d'euros. La Commission européenne a demandé mardi aux États membres une rallonge budgétaire pour aider l'Ukraine jusqu'en 2027. "Nous proposons une réserve financière pour les quatre prochaines années de 50 milliards d'euros. Cela inclut à la fois des prêts et des subventions", a déclaré la présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen, lors d'une conférence de presse. Cette rallonge au budget pluriannuel 2021-2027 devra être approuvée à l'unanimité par les Etats membres, et recevoir l'aval du Parlement européen.

La Russie menace de frapper des "centres de prise de décision" ukrainiens. En cas de bombardements sur le sol russe ou sur la Crimée annexée avec des armes occidentales, Moscou prévient Kiev qu'elle ripostera en frappant ses centres de décision. "Selon nos informations, les dirigeants des forces armées ukrainiennes planifient de frapper le territoire de la Russie, y compris la Crimée", a affirmé le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.