Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron veut "rassembler des preuves" contre "des crimes de guerre des Russes"
Interviewé sur Brut, il a ajouté que "des gendarmes, des magistrats" français avaient été envoyés pour aider les Ukrainiens à l'établir.
Ce qu'il faut savoir
Le président français Emmanuel Macron a affirmé vendredi 8 avril que la France était en train de "rassembler les preuves" contre "des crimes de guerre des Russes" en Ukraine, où des exactions contre des civils ont été attribuées à la Russie qui dément. Il a ajouté sur le média Brut que "des gendarmes, des magistrats" français avaient été envoyés pour aider les Ukrainiens à l'établir.
Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie française a dénoncé un "crime contre l'humanité" au sujet du bombardement de la gare de Kramatorsk, dans lequel au moins 50 personnes ont trouvé la mort. "Ils tapent la gare sur des réfugiés, donc sur des civils donc ça répond aux crimes contre l'humanité", a estimé Jean-Yves Le Drian sur la chaîne France 5.
Un couvre-feu à Odessa face à la menace d'attaque au missile. Un couvre-feu sera en vigueur de samedi soir à lundi matin à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, ont annoncé les autorités locales vendredi. Après le bombardement de la gare de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, qui a fait au moins 50 morts, "une menace d'attaque au missile plane sur Odessa, le 10 avril 2022. C'est pourquoi un couvre-feu est imposé à Odessa et dans sa région à partir de 21 heures le 9 avril jusqu'à 6 heures le 11 avril 2022", a annoncé vendredi l'administration militaire régionale.
Ursula von der Leyen arrivée à Boutcha. La présidente de la Commission européenne est arrivée dans la ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, devenue un symbole des atrocités de la guerre en Ukraine.
Près de 700 personnés tuées à Tchernihiv depuis le début de l'invasion russe. "Je peux donner un chiffre approximatif, 700 personnes. Il s'agit des militaires et civils", a déclaré le maire de cette ville située au nord de Kiev, Vladyslav Atrochenko, cité par l'agence Unian, tout en précisant que deux tiers des habitants avaient quitté cette localité.
Au moins 50 morts, dont cinq enfants, après l'attaque de la gare de Kramatorsk. Des centaines de civils s'y trouvaient dans l'espoir d'être évacués vers le reste du pays, de crainte d'une offensive russe majeure dans la région du Donbass. Le président Zelensky a dénoncé un "mal sans limite" déchaîné par la Russie et des méthodes "inhumaines". Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a condamné "fermement" une "attaque aveugle" menée "par la Russie".
L'armée russe dément avoir frappé Kramatorsk et dénonce une "provocation" ukrainienne. "Toutes les déclarations des représentants du régime nationaliste de Kiev sur le fait que la Russie a mené une attaque de missile contre la gare ferroviaire de Kramatorsk sont une provocation et ne correspondent pas à la vérité", a déclaré le ministère de la Défense russe.