Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo "Tout a explosé d’un coup" : à la gare de Kramatorsk, en Ukraine, l'effroi des civils après le bombardement qui a fait au moins 50 morts

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : l’attaque de la gare de Kramatorsk est "un carnage", disent les autorités
Guerre en Ukraine : l’attaque de la gare de Kramatorsk est "un carnage", disent les autorités Guerre en Ukraine : l’attaque de la gare de Kramatorsk est "un carnage", disent les autorités (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Burgot, M. Dreujou, Y. Oleinik, H. Horoks
France Télévisions
France 2

Au moins 35 morts sont à déplorer dans une attaque contre la gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine. Un missile est tombé, vendredi 8 avril, sur des centaines de civils qui tentaient de fuir en montant dans les trains. "C’est un carnage", disent les autorités, qui accusent la Russie.   

Deux missiles viennent de s’abattre sur la gare de Kramatorsk, vendredi 8 avril. Des corps jonchent encore le sol près des quais. Des civils ont été tués, alors qu’ils tentaient de fuir en train. "Tout a explosé tout d’un coup", lâche un Ukrainien. Les envoyés spéciaux de France Télévisions connaissent très bien cette gare, ils y tournent depuis trois jours. C’est l’endroit où sont rassemblés les civils qui quittent cette région à l’est de l’Ukraine.   

Violence aveugle   

Une femme est en larmes, l’un de ses proches a été tué sur le coup. Devant la gare, un homme est hébété. Il venait d’arriver avec sa grand-mère, au moment de la frappe. "Je viens juste de sortir son corps sans vie de la voiture. J’étais parti acheter des cigarettes là-bas et ça a bombardé", raconte-t-il. Devant la gare, l’un des deux missiles russes gît sur la pelouse, avec une inscription qui signifie "Pour nos enfants". La gare de Kramatorsk est désormais synonyme de violence aveugle. Beaucoup de blessés sont encore entre la vie et la mort dans les hôpitaux de la région.   

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.