Guerre en Ukraine : Kiev affirme avoir abattu l'essentiel d'une nouvelle salve de missiles russes, Moscou revendique un succès
Ce qu'il faut savoir
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"L'objectif des frappes" menées jeudi 18 mai sur Kiev et plusieurs régions ukrainiennes "a été atteint", assure l'armée russe. "Toutes les cibles fixées ont été détruites", selon le ministère de la Défense russe, qui n'a pas précisé quelles cibles étaient visées avec ces missiles. Il précise simplement que des "stocks significatifs d'armements et de munitions" ukrainiens ont été détruits et que des déplacements de troupes ukrainiennes ont été "enrayés".
De son côté, l'Ukraine a affirmé avoir abattu dans la nuit la quasi-totalité des missiles russes. Le commandant de l'armée de l'air, Mykola Olechtchouk, a déclaré que "29 des 30 missiles russes lancés" ont été détruits, ainsi que quatre drones.
Une série d'attaques "sans précédent" sur Kiev. La capitale ukrainienne a été visée, jeudi à l'aube, par des missiles de croisière. L'administration civile et militaire de Kiev juge que les frappes russes menées depuis début mai sont "sans précédent par leur puissance, leur intensité et leur variété".
Un mort à Odessa. Une personne a été tuée et deux autres blessées dans le port d'Odessa, sur la mer Noire, lors d'une attaque jeudi contre un site industriel, selon l'administration militaire régionale. L'armée a également fait état d'attaques de "missiles de croisière" dans la région de Vinnytsia (centre du pays), et les médias locaux ont rapporté des explosions à Khmelnytskyi (centre).
Un émissaire chinois présent à Kiev. Ces nouvelles attaques se sont produites pendant une visite à Kiev d'un haut responsable chinois, Li Hui, représentant spécial pour les affaires eurasiatiques et ancien ambassadeur à Moscou. Le fonctionnaire est censé, selon Pékin, discuter du "règlement politique" du conflit.
Déraillement suspect d'un train de céréales en Crimée. Un train de marchandises transportant des céréales a déraillé jeudi sans faire de victimes dans le district de Simféropol, en Crimée annexée par la Russie, affirment les autorités russes. Les chemins de fer locaux assurent que l'incident est le résultat des "agissements de tierces personnes".