Guerre en Ukraine : l'UE est "prête à fournir l'assistance et l'aide humanitaire nécessaires" à Kiev après la destruction du barrage de Kakhovka
Ce qu'il faut savoir
Bruxelles tend la main à Kiev. L'Union européenne apportera "l'aide nécessaire" après la destruction du barrage de Kakhovka, a annoncé, mardi 6 juin, le chef de la diplomatie ukrainienne. Ce dernier s'est entretenu avec son homologue européen, Josep Borrell. Les Vingt-Sept entendent ainsi "atténuer les conséquences de cette catastrophe provoquée par la Russie", a précisé Dmytro Kouleba sur Twitter. Ce direct est terminé.
La destruction du barrage de Kakhovka n'affectera pas la contre-offensive de Kiev. "Le monde doit réagir", a lancé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mardi 6 juin, après la destruction du barrage de Kakhovka. Kiev impute cette attaque à Moscou, ce que la Russie nie catégoriquement. "L'explosion du barrage n'a pas affecté la capacité de l'Ukraine à libérer ses propres territoires", a fait savoir le chef de l'Etat sur Telegram. "L'état de préparation [des troupes] est maximal", a-t-il ajouté.
Les évacuations ont démarré. Dans une vidéo publiée sur Twitter, le gouverneur de l'oblast de Kherson annonce que l'évacuation des habitants "en danger" a commencé. L'eau devrait atteindre "son niveau critique dans cinq heures", a expliqué Oleksandr Prokudin. Quatre-vingt communes ont été identifiées en zone inondable. "Environ 16 000 personnes" sont concernées.
Le conseil de sécurité convoqué. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va convoquer d'urgence son conseil de sécurité mardi, a annoncé le chef de l'administration présidentielle. "Centrale hydroélectrique de Kakhovka. Encore un crime de guerre commis par les terroristes russes", a ajouté Andriï Iermak sur Telegram.
L'UE demandera "des comptes à la Russie et à ses affiliés". Sur Twitter, le président du Conseil européen, Charles Michel, a affirmé que la Russie avait commis "un crime de guerre". Londres va dans le même sens, le Royaume-Uni évoquant "un acte odieux".