Guerre en Ukraine : l'ex-président russe Dmitri Medvedev appelle à "éliminer" Volodymyr Zelensky après l'attaque présumée au drone sur le Kremlin
Ce qu'il faut savoir
Qui a lancé deux drones contre le Kremlin dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 mai ? La Russie accuse l'Ukraine d'avoir tenté de tuer Vladimir Poutine, qui ne se trouvait pas dans le palais présidentiel à Moscou quand les deux engins ont été abattus. L'ex-président Dmitri Medvedev, coutumier des déclarations virulentes, appelle à des représailles : "Après l'attentat terroriste d'aujourd'hui, il ne reste pas d'alternative, à part l'élimination physique de Zelensky et de sa clique", écrit-il sur Telegram. Ce direct est désormais terminé.
L'Ukraine rejette toute responsabilité. "Nous n'avons pas attaqué Poutine", a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Helsinki (Finlande). "Nous n'avons pas suffisamment d'armes pour ça", a-t-il notamment justifié. Mercredi soir, la Russie a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "terrorisme".
Frappes meurtrières dans la région de Kherson. Des frappes russes "massives" dans cette région du sud de l'Ukraine ont fait au moins 21 morts et 48 blessés, selon un nouveau bilan communiqué par Volodymyr Zelensky mercredi soir. Les autorités avaient décrété un couvre-feu à partir de vendredi soir dans cette ville du sud du pays.
Volodymyr Zelensky fait un nouveau pas vers l'Otan. Le président ukrainien s'est rendu, mercredi, en visite surprise en Finlande pour participer à une réunion des Premiers ministres nordiques, a fait savoir la présidence finlandaise. En marge du sommet, Volodymyr Zelensky rencontre son homologue finlandais, Sauli Niinistö, dont le pays a récemment adhéré à l'Otan, afin d'évoquer "la lutte pour la défense de l'Ukraine".
Un réseau ukrainien "terroriste" arrêté en Crimée annexée. Les services de sécurité russes (FSB) ont déclaré, mercredi, qu'ils avaient démantelé un réseau ukrainien "terroriste" en Crimée annexée, sur fond de multiplication d'attaques et d'actes de "sabotage", quelques jours avant les importantes célébrations militaires du 9 mai en Russie.