Guerre en Ukraine : les autorités russes font état de deux blessés après la chute d'un drone sur Belgorod, capitale régionale frontalière
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
Deux personnes ont été blessées, jeudi 1er juin, par la chute d'un drone sur une chaussée à Belgorod, capitale d'une région russe du même nom frontalière de l'Ukraine, a annoncé son gouverneur. Le ministère de la Défense russe avait préalablement affirmé avoir déjoué une "attaque terroriste du régime de Kiev" à la frontière. "Ces formations terroristes ont tenté d'envahir le territoire de la Fédération de Russie", après un bombardement intensif initié dans la nuit, précise le communiqué du ministère (en russe). L'armée russe assure avoir utilisé son aviation et son artillerie.
Des "frappes ininterrompues". Les autorités locales avaient, elles aussi, annoncé que la région russe de Belgorod, à quelques dizaines de kilomètres de la ville ukrainienne de Kharkiv, était à nouveau prise pour cible. La ville de Chebekino est visée par des "frappes ininterrompues" au lance-roquettes depuis mercredi soir, avait affirmé le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov, qui les attribue à l'armée ukrainienne. Il fait état de huit blessés, mais a démenti l'entrée de troupes en Russie depuis l'Ukraine : "L'ennemi n'a pas pénétré sur le territoire de la région de Belgorod". Des évacuations seront organisées quand "la situation se sera calmée", promet-il. Mercredi, Moscou avait annoncé l'exfiltration d'enfants de plusieurs localités de cette zone frontalière, où des combattants russes avaient revendiqué une incursion le 22 mai.
Trois morts à Kiev. Une nouvelle attaque aérienne a touché la capitale ukrainienne jeudi vers 3 heures du matin (heure locale). Elle a fait au moins trois morts, dont un enfant, et une dizaine de blessés, selon l'administration militaire de Kiev. La défense aérienne est parvenue à détruire "toutes les cibles détectées", mais c'est la chute de débris de missiles qui a fait des victimes, affirme cette même source.
L'Europe se réunit en Moldavie. Une cinquantaine de dirigeants du continent, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, se retrouvent dans un château près de la capitale Chisinau, jeudi, pour la deuxième réunion de la Communauté politique européenne, instance informelle bien plus large que l'Union européenne. Le choix de tenir cette rencontre dans ce petit pays voisin de l'Ukraine et inquiet des ambitions russes peut être vu comme une façon d'envoyer un message d'unité à la Russie.
Le chef de l'Otan va défendre l'adhésion de la Suède en Turquie. Jens Stoltenberg se rendra à Ankara "dans un proche avenir" pour plaider auprès de Recep Tayyip Erdogan en faveur de l'entrée de la Suède dans l'Alliance atlantique. La Turquie est, avec la Hongrie, le seul pays membre à ne pas l'avoir ratifiée. Elle reproche à Stockholm d'accueillir des personnalités de l'opposition turque qu'elle accuse de liens avec des organisations kurdes qu'elle accuse de terrorisme.