Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron promet de travailler à de "nouvelles sanctions" européennes contre la Russie
Lors d'un entretien téléphonique avec Volodymyr Zelensky, le chef de l'Etat a par ailleurs "réitéré sa ferme condamnation de l'annexion illégale par la Russie" de quatre régions ukrainiennes, selon un communiqué.
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron s'est engagé dimanche 2 octobre à "travailler avec ses partenaires européens à de nouvelles sanctions" contre la Russie après l'annexion de quatre régions ukrainiennes, a rapporté l'Elysée. Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le chef de l'Etat "a réitéré sa ferme condamnation de l'annexion illégale par la Russie" des quatre régions, selon un communiqué. Il a également "réaffirmé la détermination de la France à aider l'Ukraine à retrouver sa pleine souveraineté et intégrité territoriale". Ce direct est maintenant terminé.
Berlin, Copenhague et Oslo vont fournir des canons d'artillerie à Kiev. L'Allemagne, le Danemark et la Norvège vont fournir à partir de l'année prochaine seize canons d'artillerie automobiles blindés à l'Ukraine, qui cherche à renforcer son arsenal militaire lourd pour repousser la Russie, a déclaré Berlin dimanche. Cette annonce est consécutive à une visite ce week-end en Ukraine de la ministre allemande de la défense, Christine Lambrecht, une première depuis l'invasion russe déclenchée le 24 février.
Le pape François "supplie" Vladimir Poutine d'arrêter la "spirale de violences". Ce n'est pas la première fois que le pape François condamne l'invasion de l'Ukraine, mais les mots choisis sont particulièrement forts. Lors de sa prière, place Saint-Pierre au Vatican, le souverain pontife des catholiques a "supplié" le président russe Vladimir Poutine "d'arrêter, également par amour pour son peuple, cette spirale de violence et de mort". Il a également dit déplorer l'annexion proclamée par la Russie de quatre régions qu'elle occupe partiellement en Ukraine, une décision dont il a rappelé qu'elle est "contraire au droit international".
Zelensky menace les Russes et espère reprendre d'autres villes. "Tant que vous tous n'aurez pas résolu le problème" de Vladimir Poutine, "vous serez tués un par un, devenant des boucs émissaires", a lancé le président ukrainien à l'adresse du peuple russe, dans une allocution sur les réseaux sociaux samedi soir. Il a promis qu'"encore plus" de drapeaux ukrainiens, synonymes de territoires repris à l'armée russe, flotteraient dans l'est du pays "dans la semaine à venir". La ville de Lyman, reconquise par les soldats ukrainiens samedi, est "totalement débarrassée" des troupes russes, s'est réjoui Zelensky dimanche.
Les corps de 24 civils découverts près d'une ville reprise. Le gouverneur de la région de Kharkiv a affirmé que 13 enfants et une femme enceinte figuraient parmi les morts découverts près de Koupiansk après la reprise de cette ville, jeudi. Les corps, parfois carbonisés, ont été découverts dans des véhicules sur une route. Selon ce responsable ukrainien, il s'agissait de civils cherchant à fuir qui ont été tués par balles par des soldats russes. Un dirigeant séparatiste prorusse avait, lui, attribué ces morts à l'armée ukrainienne jeudi.